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La situation des athlètes russes divise le monde de la F1

Les sanctions reçoivent du soutien mais semblent injustes

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L’invasion de l’Ukraine par la Russie de Vladimir Poutine a eu des répercussions en sport automobile. Bien que ce soit évidemment dérisoire face au désastre humain en Ukraine, ces conséquences ont semblé injustes pour certains et logiques pour d’autres. Sergio Pérez fait partie de la première catégorie.

"D’une certaine manière, les athlètes russes paient pour la guerre de Poutine" a déclaré Pérez. "Je ne suis pas d’accord avec cela, car je pense que les athlètes ne sont pas responsables de ce que fait le président russe."

Toto Wolff a jugé que Nikita Mazepin avait injustement perdu sa place en perdant son sponsor, même si c’est le jeu et que Wolff soutient les sanctions : "Je suis partagé parce que pour Nikita lui-même, c’est un gars qui mérite d’être en Formule 1, il sait piloter."

"Vous pouvez voir que certaines ligues sportives ont décidé d’autoriser les athlètes russes à concourir et que d’autres ont été plus fermes en leur refusant l’accès. Je pense que c’est difficile pour les sportifs, mais que l’on peut comprendre les sanctions sévères."

Comme les fédérations britannique, suédoise et finlandaise, la fédération allemande de sport automobile a désormais pris la décision d’interdire les athlètes russes et biélorusses sur ses compétitions.

"Nous voulons jouer notre rôle pour augmenter la pression sur le régime de Moscou et arrêter immédiatement cette guerre. Le sport devrait normalement créer des liens, mais dans cette situation extrême causée par la Russie, des signaux forts doivent être envoyés contre les agresseurs."

"La F1 semble minuscule dans ce contexte"

La FIA a par ailleurs fait état d’un document à signer pour participer à ses compétitions, que les russes et biélorusses sont obligés de valider, dans lequel les sportifs abandonnent leur volonté de courir sous les couleurs russes et confirment ne pas soutenir l’invasion de Poutine.

Romain Rusinov, propriétaire de G-Drive en WEC, a préféré retirer son équipe que de signer ce document. Il apparait aussi que Daniil Kvyat aurait refusé de le signer. Wolff soutient quant à lui cette initiative et déplore la situation en Ukraine.

"Je suis autrichien, et Vienne n’est qu’à 400 km de l’Ukraine, et qui aurait pu penser que nous verrions une autre guerre en Europe ? La F1 et le sport semblent si minuscules dans ce contexte, nous avons donc décidé de ne pas courir à Sotchi et je pense que la F1 a envoyé un signal fort."

"Je pense que c’est le sujet accablant aujourd’hui et cela nous permet de réfléchir à toutes les petites contrariétés que nous avons dans le sport, car il y a tellement plus important que cela."

"Nous avons des Ukrainiens et des Russes dans l’équipe, ce n’est pas facile pour toutes les personnes qui ont des familles là-bas. Ce sont des temps difficiles et, d’un point de vue personnel, ayant grandi à Vienne avec des parents d’origine slave, je ressens ce qui se passe encore plus près de mon cœur."

De son côté, Helmut Marko, le conseiller Red Bull, juge qu’il faudrait épargner les athlètes russes et biélorusses à titre personnel : "Il ne doit pas y avoir de responsabilité personnelle. Ou est-ce que vous empêchez Anna Netrebko de chanter ?"

En réalité, la soprano s’est déjà retirée d’elle même, en attendant que la situation se décante du côté de l’Ukraine.

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