La rumeur d’une venue de la F1 en Thaïlande a pris encore de l’ampleur ce week-end, puisque le Premier ministre du pays, Srettha Thavisin (à gauche sur la photo), était présent à Imola pour le Grand Prix d’Emilie-Romagne.
Il a pu échanger avec Stefano Domenicali, le PDG de la Formule 1, qu’il avait déjà rencontré le mois dernier, et il n’a pas caché que son objectif était "d’amener les courses de F1 en Thaïlande dans un futur proche". La piste d’une course urbaine à Bangkok est notamment étonnée, et il a expliqué sur les réseaux qu’il voit en la F1 un bon développement pour le pays.
"Conformément à l’intention du gouvernement thaïlandais de faire venir la F1 en Thaïlande dans un avenir proche, j’ai visité l’Autodromo Enzo e Dino Ferrari et j’ai discuté avec des dirigeants du Formula One Group. Cela s’inscrit dans notre politique visant à placer la Thaïlande sur le radar mondial des événements et activités internationaux" a écrit Thavisin.
La Thaïlande aimerait avoir un projet qui serait financé par l’Etat via l’entreprise pétrolière nationale. Un schéma que l’on retrouve en Arabie saoudite via le PIF, le fonds d’investissement du pays, ou encore dans le mort-né Grand Prix du Vietnam.
Une chose est sûre, la F1 veut avoir un calendrier équilibré entre les continents, et cela impliquera surement la disparition d’une manche européenne ou deux, puisque le Vieux Continent représente actuellement un tiers du calendrier, comme le dit Domenicali : "Il s’agit maintenant de maintenir l’équilibre entre les différents continents qui demandent les différents Grands Prix."
"Opposer les promoteurs les uns contre les autres"
Le PDG de Liberty Media, propriétaire de la Formule 1, explique que les enchères que se disputent les promoteurs sont une aubaine aussi pour le sport, qui peut choisir ses circuits avec de bonnes offres sur la table.
"Pendant longtemps, on a pensé que la croissance de la promotion viendrait de courses supplémentaires", a déclaré Greg Maffei. "Nous sommes évidemment passés de 18 à 24 courses, et nous ne prévoyons pas d’augmenter le nombre de courses."
"Cela crée en fait une grande motivation pour pouvoir opposer les promoteurs les uns contre les autres et... non pas pour essayer de profiter d’eux mais simplement, étant donné la quantité de demandes que nous avons pour accueillir un événement, nous avons été en mesure de trouver des prix attrayants et une bonne remontée."
"Nous continuons à trouver de nouvelles salles et de nouveaux sites, qui trouvent cela très intéressant étant donné la quantité de demande que nous avons et les opportunités qu’ils ont vu d’autres poursuivre."