C’est avec la monoplace évoluée, et non celle de Melbourne, que Romain Grosjean roulera ce week-end à Spa. Le Français a-t-il lui-même choisi de revenir à la Haas spécification C, ou s’agit-il d’une décision imposée par Günther Steiner ? Romain Grosjean, dont le volant est par ailleurs très menacé pour 2020, n’a pas voulu le révéler à quelques jours du Grand Prix…
L’ancien pilote Lotus arrive en Belgique avec de l’ambition : Toro Rosso n’est qu’à 17 points au classement des constructeurs, si bien que tout demeure encore possible pour Haas cette année.
« Tout peut arriver… c’est pourquoi il ne faudrait jamais abandonner. Sur le papier, les choses sont un peu plus compliquées que l’an dernier. Mais de nouveau, avec une bonne pause estivale, une bonne compréhension de nos problèmes, nous pourrions revenir dans la cible : marquer de vrais bons points à l’arrivée, juste comme au Red Bull Ring l’an dernier, où nous avions inscrit 22 points en un seul week-end. »
« Je n’ai pas le sentiment de démarrer comme une nouvelle saison, mais oui, je sens que c’est un nouveau départ. C’est toujours bon de revenir après la trêve, car tout le monde est bien reposé, prêt à attaquer la deuxième moitié de saison. »
Spa est souvent décrit comme une piste sélective…
« Probablement en raison du dessin des virages et de la portion à haute vitesse du circuit » souligne Romain Grosjean. « Spa a juste une bonne variété dans l’ensemble, quand vous y pilotez, la piste vous donne un bon ressenti. »
C’est en 2015, sur ce même tracé ardennais, que Romain Grosjean signa son dernier podium, une 3e place inattendue avec une Lotus en panne d’évolutions.
« Nous avions une bonne voiture à Spa cette année. Je m’étais qualifié 4e, mais j’étais parti de la 9e place en raison d’une pénalité pour changement de boîte de vitesses. Nous avions eu une bonne stratégie, et un bon timing avec une voiture de sécurité. J’avais réussi à dépasser quelques voitures et à monter sur le podium. Honnêtement, c’était l’un de ces week-ends où tout se passe comme prévu. »
S’il pleut dimanche, un départ arrêté sous le mouillé, comme lors du Grand Prix à Hockenheim, conviendrait-il aussi à Romain Grosjean ?
« Cela fonctionne sous la pluie. Cela a bien marché en Allemagne. Si vous êtes en milieu de grille, c’est délicat, car vous n’y voyez pas grand-chose. Même si j’étais vers l’avant, je ne pouvais pas voir beaucoup de choses. Mais c’était toujours bon pour le spectacle. La procédure était bonne. »