La logistique et la situation sanitaire en Amérique du Nord, hors Canada, ont bien été les raisons mises en avant par la Formule 1 pour se passer du Grand Prix du Canada, selon la maire de Montréal.
La Covid-19 étant toujours en pleine progression aux USA et au Mexique, sans politique de confinement adaptée à un recul de la pandémie, la FOM a dû faire le choix de sacrifier sa tournée américaine pour cette saison 2020. Le circuit Gilles Villeneuve en faut aussi les frais mais il aurait été difficile pour la F1 de justifier un unique déplacement sur le continent tant l’incertitude reste grande concernant une éventuelle 2e vague du virus.
"Nous reconnaissons l’importance du Grand Prix du Canada, notamment pour les retombées économiques et médiatiques qu’il génère et la notoriété qu’il apporte à la métropole, au Québec et au pays," indique la maire de Montréal, Valérie Plante, au Journal de Montréal.
"Différents scénarios ont été évalués," assure-t-elle. "Malgré la bonne volonté de l’ensemble des parties à trouver des solutions, il est devenu évident que, dans le contexte sanitaire actuel, l’ampleur des défis logistiques et l’absence de retombées économiques, la tenue du Grand Prix du Canada en 2020 n’était pas envisageable."
"Nous continuons à travailler avec les organisateurs en vue du Grand Prix du Canada l’an prochain."
"De bonnes discussions ont été menées entre les divers intervenants," ajoute le Président-directeur général de Tourisme Montréal, Yves Lalumière, "mais avec les frontières qui risquent de rester fermées, c’était difficile de rentabiliser l’événement. Plusieurs variables n’étaient pas favorables et les retombées économiques n’étaient pas les mêmes. Mais ce n’est que partie remise."