Face à Daniil Kvyat, en qualifications, Alexander Albon mène déjà 2-0 ; au classement également, le rookie devance son coéquipier pourtant plus expérimenté, grâce à sa 9e place acquise à Bahreïn.
Alexander Albon fait bonne figure, sans commettre d’erreurs flagrantes, alors même que la pression est très élevée au sein de la filière Red Bull. Le Thaïlandais le sait bien, puisque le Dr Helmut Marko l’avait rayé de la filière il y a des années de cela. Le spectre de l’éviction de Brendon Hartley plane aussi ses épaules…
Pour autant, Alexander Albon revendique une approche détendue, qui semble porter ses fruits jusqu’à maintenant.
« Je suis là pour vraiment prendre du plaisir. J’adore ce sport. J’ai adoré mon premier Grand Prix, à Melbourne. »
« Je suis plus dans l’idée de vraiment prendre du plaisir. »
« Franz Tost me dit toujours : ne te fais pas de souci, fais juste ton truc. Et j’applique ce conseil dans mon cockpit. C’est définitivement utile en F1. »
Pour autant, Alexander Albon confesse qu’il est encore en train de s’habituer à la F1, à sa complexité, son énormité aussi…
« Tout devient de plus en plus facile. A Barcelone, lors des essais privés, il fallait au début comprendre les ingénieurs, juste essayer de parler à chaque personne individuellement, pour comprendre comment extraire du chrono. »
« En F2 nous parlons en groupe. Il y avait beaucoup de choses, dont nous nous plaignions, que nous ne pouvions hélas résoudre, comme les problèmes d’embrayage l’an dernier. »
« En F1, vous pouvez changer presque chaque élément. Etre capable de prioriser certaines choses, ce qui est le plus bénéfique pour le chrono, c’est important, donc il faut que vous fassiez vos retours aux ingénieurs pour qu’ils puissent, éventuellement, faire ces changements. »
« Les interventions médias… c’était beaucoup plus calme à Bahreïn. A Melbourne, c’était assez intensif. Mais je m’y habitue. Plus j’en fais, plus j’y suis à l’aise. »