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La zone asphaltée du virage 2 à Sotchi fait polémique, la FIA temporise

Mais ne veut prendre aucune décision hâtive

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Le virage 2 du circuit de Sotchi a fait polémique, lors du dernier Grand Prix en Russie.

Une fois encore, une zone de dégagement est au centre de la controverse, plus précisément, celle qui suit, dans ce virage, une grosse zone de freinage. Dans les formules junior, de nombreux pilotes ont coupé tout droit ; la FIA avait pourtant installé des plots à contourner, par mesure de sécurité, afin que les pilotes ne reviennent pas sur la piste trop abruptement ; mais plusieurs pilotes ont enfreint cette règle, comme Kevin Magnussen en F1.

Pire, c’est à ce virage, au départ de la course de F2, qu’un accident d’ampleur est survenu : Nikita Mazepin était passé par la zone et avait rejoint la piste de manière peu sûre.

La question est désormais légitime : faut-il revoir ce virage en question et se défaire des zones de dégagement ? Interrogé sur ce sujet, Michael Masi, le directeur de course de la FIA, a temporisé : selon lui, seul un motif sécuritaire dûment prouvé justifiera ce changement.

« Dans un but sécuritaire, nous ne faisons aucun compromis. Mais tous les circuits sont très bons sur cet aspect. »

« Il faut adopter une autre perspective, essayer de mettre cet aspect en balance en se plaçant du point de vue du circuit : il faudrait faire un investissement important, se demander qu’elles sont les autres activités du circuit, quels autres impacts cette décision aurait… Ce n’est pas une décision à prendre en considérant un microcosme, c’est tout le tableau d’ensemble qu’il faut étudier. »

« Une solution qui fonctionne en F1 et en monoplace peut absolument ne pas fonctionner avec des GT. Et il faut considérer aussi les motos, c’est un autre facteur. Ce n’est pas comme si l’on pouvait dire ‘nous voulons ceci, et cela va arriver’. Il faut voir comment une décision impacte tout l’ensemble, et prendre en compte l’ensemble de ces considérations. »

Plutôt que de prendre une décision drastique, le directeur de course est plutôt adepte de progrès lents et réfléchis.

« C’est frustrant. Oui, ça l’est parfois, mais c’est la nature de ce que nous avons pour le moment. Nous devons juste continuer à évoluer, étape par étape, pour voir ce que nous pouvons faire. Avec le recul, on voit que ce virage 2 a une spécification différente chaque année. Cela vous donne une idée de la complexité de la chose, quand il faut essayer de tout bien mettre en place pour cette séquence de virages. »

« Pour le moment, le virage est ce qu’il est. Si, ensemble avec le circuit, quelque chose semble en valoir la peine pour tout le monde, alors, on ne dira jamais non. Mais au bout du compte, le circuit de Sotchi a consenti un investissement significatif pour construire des infrastructures il n’y a pas si longtemps. Si c’est quelque chose que le circuit voudrait changer, avec l’appui de la FIA et de la FOM, je serais heureux de m’y pencher. Nous n’écartons jamais de telle hypothèse, pour voir quels progrès l’on pourrait faire. Nous agissons ainsi pour tous les circuits. »

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