En marge du Grand Prix de Belgique, qui marque la reprise du championnat du monde de Formule 1 après une pause de quatre semaines, la FIA a dévoilé les zones DRS qui seront utilisées sur le circuit de Spa-Francorchamps ce week-end.
La première zone, qui est dans la ligne droite de Kemmel, sera raccourcie de 20 mètres, puisque le point de détection est toujours situé en bas du Raidillon de l’Eau Rouge, mais son activation se fera 230 mètres après la sortie de cette même courbe, et non 210 mètres après la sortie.
La deuxième zone, elle, n’a pas évolué et se situera toujours dans la ligne droite des stands, avec une activation située 30 mètres après le dernier virage. Mais cette réduction de la longueur d’une des deux zones, la plus efficace des deux, rejoint la volonté de la FIA de limiter les effets du DRS cette saison, avec la suppression de plusieurs zones depuis le début d’année.
Mais Michael Masi, directeur de course, assure que les zones sont réfléchies en fonction du circuit, et non obligatoirement réduites : "J’ai fait circuler un document aux équipes avec les zones DRS de la fin de saison. Ce qui a été augmenté, ce qui a été réduit. Il y en a qui ont été retirées. Les équipes ont ces informations."
Il confirme que l’évolution des zones DRS dépend "des circonstances, par rapport aux événements précédents comme la course sur le même circuit l’année d’avant. Est-ce que cela avait fonctionné, était-il trop puissant ou pas assez ? Nos chercheurs se sont assis, ont épluché les données et ont comparé tout cela avec ce qu’on voyait à la télévision. Et les pilotes avaient aussi donné leur feedback."