L’équipe a annoncé la l’arrivée future d’Adrian Newey cette semaine. Quelle a été votre réaction lorsque vous l’avez appris ?
J’étais très heureux d’apprendre qu’Adrian rejoignait notre équipe. Tout le monde dans le sport connaît le travail brillant qu’il a accompli dans le passé et le succès qu’il a contribué à apporter ; chaque pilote sur la grille adorerait travailler avec lui. Il a remporté plus de championnats que quiconque dans le paddock, et donc pouvoir travailler à ses côtés sera vraiment passionnant.
Qu’apportera Adrian à l’équipe ?
Il apporte une énorme expertise et une mentalité de gagnant grâce au succès qu’il a connu au fil des ans. Il sait ce qu’il faut pour gagner. Adrian est le meilleur dans ce qu’il fait, et c’est un témoignage de ce que nous construisons qu’il ait choisi de nous rejoindre alors qu’il aurait pu rejoindre n’importe quelle équipe sur la grille. La foi d’Adrian dans ce que nous construisons est une grande source de motivation pour tous les talents qui travaillent déjà chez Aston Martin.
Quels sont les défis du circuit de Bakou ?
Bakou est l’un des circuits les plus difficiles du calendrier, mais il offre généralement de belles courses pour cette raison. Les murs sont très proches, il n’y a donc pas de place pour l’erreur, surtout dans le deuxième secteur qui comporte certaines des sections de piste les plus serrées de toute la saison.
Ces caractéristiques signifient qu’il y a une forte probabilité de Safety Cars, nous devons donc être précis en termes de stratégie et capitaliser sur toutes les opportunités qui se présentent à nous.
Il est également différent de nombreux autres circuits urbains en raison des longues lignes droites ultra-rapides, en particulier celle qui relie le dernier virage au premier. Il faut trouver le bon équilibre entre stabilité dans les virages et faible traînée dans les lignes droites.
Qu’est-ce qui vous plaît à Bakou en termes de course ?
La diversité et l’imprévisibilité que le circuit offre sont ce qui rend les courses ici si passionnantes. Il faut être très précis dans le secteur intermédiaire, contourner les murs et essayer de gagner du temps, puis positionner sa voiture pour attaquer dans la ligne droite principale jusqu’au premier virage, où les chances de dépassement sont élevées.
Vous avez décroché votre premier podium en F1 à Bakou en 2017. Quels souvenirs en gardez-vous ? Y retourner chaque saison est-il particulièrement spécial ?
J’ai de très bons souvenirs de Bakou car c’est là que j’ai décroché mon tout premier podium. C’était une course typiquement imprévisible, avec plusieurs Safety Cars et une période de drapeau rouge, ce qui a mis en évidence l’importance de rester propre et de travailler ensemble en équipe. Même si j’ai raté de peu la deuxième place, franchir la ligne sur le podium était une sensation incroyable, surtout en tant que débutant. Tout était tellement flou à l’époque ; il m’a fallu un certain temps pour m’en rendre compte.
Nous entrons dans le dernier tiers de la saison. Comment l’équipe l’aborde-t-elle ?
Il est essentiel de continuer à se battre. Le plateau est très compétitif en ce moment, il faut donc tout optimiser. Le règlement ne change pas beaucoup pour 2025, donc ce que nous apprendrons au cours du reste de la saison ne pourra que nous être bénéfique l’année prochaine.