Une nouvelle saison de F1 va démarrer ce week-end, dans le même contexte de crise sanitaire mondiale que l’an dernier, même si tout le monde a appris à vivre avec le virus, notamment dans le paddock où des bulles sont à respecter de manière obligatoire.
Malgré ces précautions, quelques cas d’infection ici ou là se déclarent, comme chez Aston Martin F1 où deux employés ont été mis à l’isolement pour cause de Covid-19.
S’exprimant avant de connaitre la nouvelle touchant son équipe, Lance Stroll évoquait la nouvelle vie avec le virus pour un pilote de F1.
"Au départ, cela a été un défi de s’adapter à cette nouvelle réalité, comme porter le masque et respecter tous les protocoles pour demeurer en sécurité. Je suis certain que tous les athlètes qui ont dû s’adapter à ça ont été confrontés aux mêmes défis," explique le Québécois à Sakhir.
"Mais c’est partout pareil, que ce soit pour nous ou pour les travailleurs qui doivent assurer la sécurité de leur famille. C’est le monde dans lequel on vit, et c’est de plus en plus normal. On s’y habitue, c’est devenu une routine."
"Pour moi, c’est business as usual avec le Covid-19, c’est notre nouvelle réalité. Il faut être prudent et prendre les bonnes décisions. Sinon, ça ressemble à l’an dernier dans les paddocks, on gère les mêmes difficultés que l’an passé."
La F1 a bon espoir de retrouver une situation plus normale en 2e partie de saison, grâce à la vaccination.
"Je ne sais pas ce qui va se produire avec les prochaines courses. Il va falloir attendre de voir ce qui va se passer dans le monde."
Au moment d’aborder ses espoirs pour 2021, Stroll semble confiant dans la compétitivité de sa monoplace qui dérive de la Racing Point RP20 de l’an dernier.
"Nous avons encore beaucoup à apprendre, mais jusqu’ici la voiture ressemble beaucoup à celle de l’an dernier parce que les règlements sont très semblables à ceux de 2020. Les essais libres réduits ne nous aideront pas."
"Tout le monde est dans le même bateau. Je pense qu’on sera tout de même en mesure de compléter le programme. Je me souviens des séances de 90 minutes ; on était parfois en retard et on laissait passer du temps dans les garages. Mais nous avons toujours été limités, notamment avec trois trains de pneus pour ces séances, donc ça ne sera pas trop différent."