Nicholas Latifi aurait dû faire ses débuts en Formule 1 le 15 mars à Melbourne, mais la pandémie de Covid-19 a retardé le début de saison et c’est maintenant en Autriche qu’il va pouvoir prendre le départ de son premier Grand Prix.
Interrogé lors d’une conférence aux côtés de son équipier George Russell, puisque les médias sont éloignés du paddock pour des raisons évidentes de distanciation sociale, le Canadien fait le point sur la longue attente et la patience qu’il a dû avoir.
"Mentalement, je ne dirais pas que ça a été difficile. C’était la même situation pour tout le monde" a déclaré Latifi. "J’étais très excité et j’étais impatient de faire mes débuts. Il y a toujours beaucoup d’enthousiasme avant la première course de la saison."
"Avoir attendu 112 jours pour cela n’était pas idéal, mais on veut se plonger dans la course pour se rapprocher autant de possible de ce que l’on avait atteint la dernière fois qu’on a piloté la voiture. Une telle pause avec un tel écart n’est pas idéal, je pense qu’aucun pilote n’avait envie de ça."
Comme plusieurs de ses semblables, il s’est entraîné sur les jeux vidéo et a notamment participé aux Virtual Grands Prix, pour des raisons essentiellement psychologiques.
"Ce n’est pas pour l’entraînement, car c’est un jeu vidéo, et la physique varie entre les titres, mais c’est plutôt pour l’aspect mental, et le processus qu’il faut traverser. Les situations en qualifications, les départs, les tactiques, même si vous n’êtes pas à 100%."
"Ces choses, en plus de l’entraînement physique, m’ont permis de traiter cette grande pause plutôt comme une pré-saison étendue. Je me sens aussi prêt que possible compte tenu de la situation. Il aurait été bien de pouvoir tester une F1 dans l’idéal, mais ça n’a pas été possible."