Durant l’automne, des spéculations au sujet d’Aston Martin F1 ont fait état d’un départ de Lawrence Stroll. On disait le Canadien fatigué du manque de performance de son fils Lance, et frustré par l’absence de victoires dans l’équipe. Mais le propriétaire de l’équipe a remis les choses au clair.
"Je ne sais pas d’où vient cette spéculation" a déclaré Stroll dans le New York Times. "Je l’ai lu dans une ou deux publications récemment. On ne dépense pas des centaines de millions de livres Sterling pour construire le plus grand campus de Formule 1 si l’on est sur le point de quitter l’entreprise."
"Et on n’embauche pas 400 autres employés parmi les meilleurs si l’on est sur le point de quitter l’entreprise. J’ai prouvé par mon engagement, et cela ne pourrait pas être plus éloigné de la vérité, que je n’ai aucun intérêt à ne pas être l’actionnaire majoritaire de cette équipe pendant très, très, très, très longtemps."
"Et il en va de même pour l’entreprise de voitures de route. J’ai l’intention de diriger ces entreprises pendant de très nombreuses années. Je n’en suis qu’au début du voyage dans les deux cas."
Stroll ne veut pas vendre d’autres parts
Les parts vendues par Stroll récemment étaient un accord unique, et il ne compte pas réitéré l’opération : "Nous ne sommes pas ouverts à d’autres investissements. Je veux toujours rester l’actionnaire majoritaire. Cela ne changera jamais."
Quand je dis ’jamais’, c’est un jour, mais certainement pas dans les dix prochaines années, si je peux m’exprimer ainsi. J’espère que ce sera plus long. Je ne rajeunis pas de jour en jour. Je me sens plus jeune, mais je ne rajeunis pas. Mais je ne vais nulle part."
Le consortium Arctos, qui est habitué aux investissements dans le sport, faisait un partenaire occasionnel parfait pour Aston Martin : "Il était tout à fait logique de les prendre comme partenaire minoritaire pour ce qu’ils apportent à l’entreprise."
"Ils apportent une valeur ajoutée, en particulier en Amérique avec tous leurs investissements dans d’autres équipes sportives. Il doit y avoir des synergies financières et des opportunités commerciales que nous pourrions exploiter ensemble par le biais du sponsoring, du marketing, etc."
"C’est ce qui nous a poussés à leur laisser une participation minoritaire. Une excellente réputation, une base américaine, des gens formidables qui sont tout à fait en phase avec ma vision d’un avenir à très long terme."