Lawrence Stroll continue de monter au créneau pour défendre son équipe Racing Point, condamnée en première instance par la FIA à 15 points de retrait au classement des constructeurs, et à 400 000 euros d’amende, dans l’affaire des écopes de frein arrière, copiées sur la Mercedes de l’an dernier.
Après un communiqué officiel, et alors que plusieurs équipes (dont Racing Point) ont fait appel de la décision, le père de Lance a accordé une nouvelle interview, cette fois-ci à Sky Sports. Une occasion, très rare, de s’exprimer sur ce qu’il considère comme un pur scandale. Et les mots sont forts.
« Nous sommes furieux des accusations selon lesquelles nous avons triché. Il y avait des règles qui étaient clairement définies, d’autres moins, et nous ne doutons pas que nous avons joué dans le respect de ces règles. »
Pour Lawrence, c’est clair : si les équipes attaquent Racing Point, c’est parce qu’elles sont jalouses de son niveau de performance pure.
« Les autres équipes ont certainement droit à avoir leur avis. Je pense que les autres équipes sont tout aussi contrariées par le fait que nous réalisons de très bonnes performances et que nous avons une voiture très, très forte. »
« Je pense que si nous étions septièmes, huitièmes, neuvièmes ou dixièmes, ces mêmes équipes ne protesteraient pas du tout. Ce n’est donc pas une coïncidence si nous les surpassons, d’où leurs plaintes. Je pense que s’ils s’efforçaient de faire un meilleur travail eux-mêmes et moins de se plaindre de moi, ce serait des efforts bien placés. »
Stroll remet-il donc en cause l’intégrité ou l’indépendance des commissaires de la FIA ? Non, mais cela ne l’empêche pas de contester la décision.
« La FIA a proposé la semaine dernière cette clause de "grand-père" qui n’existe nulle part ailleurs. Il semble que ce soit une nouvelle règle qu’ils ont inventée la semaine dernière. Nous pensons que cette règle est inexistante. »
« Elle gère cette situation de façon remarquable. Mais nous pensons que les sanctions sont extrêmes. Tant sur le plan financier que sur celui des points, et [nous voulons] mettre les choses au clair. Nous n’avons rien fait de mal. »
Lawrence Stroll peut compter sur un allié de poids dans le paddock : Mercedes, l’équipe qui lui a fourni les écopes en question, ainsi que Toto Wolff. Il faut dire que Toto a investi une partie de sa fortune dans Aston Martin, une entreprise rachetée par... Lawrence Stroll.
« Lawrence est quelqu’un qui ne fait pas de prisonniers » défend ainsi Toto Wolff...