Les évolutions majeures reçues par Racing Point depuis le début de la deuxième moitié de saison, ont commencé à porter leurs fruits à Sotchi. Sergio Pérez est ainsi parvenu à terminer 7e de l’épreuve, juste derrière Carlos Sainz, le meilleur des autres.
A Suzuka, « l’un des meilleurs circuits du monde » pour le Mexicain, Racing Point entend bien poursuivre ces progrès…
« Suzuka, c’est une piste que tous les pilotes adorent » poursuit Sergio Pérez « en raison de ses virages à haute vitesse. Et le premier secteur est sans doute le meilleur de la saison. C’est là où une F1 peut vraiment afficher sa performance, en raison des changements rapides de direction. En qualifications, c’est un sentiment spécial. »
« Le premier secteur n’est pas le seul à être incroyable. Le 130R est très impressionnant, vous le passez à 300 km/h. Même avec l’appui que nous avons aujourd’hui sur les voitures, c’est vraiment important d’être précis, parce qu’il est facile de commettre une erreur. »
« Enfin, le Japon, ce sont les fans, ils sont incroyables. Quand nous nous levons le matin à l’hôtel, ils sont déjà là à nous attendre. Ils sont aussi très polis et nous donnent plein de cadeaux. »
En retrait de son côté à Sotchi, Lance Stroll était un des rares pilotes du paddock à avouer, plus tôt dans l’année, qu’il n’aimait pas particulièrement Spa. Et Suzuka ?
« Je suis un grand fan de Suzuka, c’est l’une des meilleures, si ce n’est la meilleure, piste de l’année. C’est là où l’on sent qu’une F1 prend vraiment vie. »
« Le circuit est un mélange de virages à haute vitesse et à basse vitesse, mais plus que cela, c’est l’enchaînement des virages, la vitesse, qui sont incroyables. C’est ce que nous pouvons décrire comme un circuit old-school, sans trop de zones de dégagement. Donc il y a très peu de marge d’erreur, et cela exige encore plus de précision. Il faut utiliser chaque centimètre du tarmac pour être rapide ici. »
« Mon virage favori, c’est le premier Degner, qui est pour moi le virage le plus impressionnant de l’année. C’est l’un des virages les plus étroits de l’année, mais vous le passez en 5e vitesse, à 270 km/h. En qualifications, la sensation de vitesse est incroyable. »
« Généralement, tout le premier secteur est très spécial. Tout est une question de précision et de rythme. Tout au long du week-end, vous gagnez juste en confiance dans ce secteur, et il s’agit de bien positionner la voiture. »
Otmar Szafnauer, le directeur d’écurie, s’avance lui avec le sourire au Japon.
« Il y a beaucoup de points positifs à retirer en cette deuxième moitié de saison. Et sans aucun doute, nous avons passé des caps importants sur le plan de la performance de la voiture. Nous avons ramené des points de Russie, et je suis optimiste, nous pourrons aussi marquer de bons points lors des courses restantes. »
« Le Grand Prix du Japon est toujours apprécié par l’équipe, et c’est une piste qui figure parmi les préférées des pilotes. L’accueil chaleureux que nous recevons des fans japonais est formidable, et les tribunes sont toujours pleines. C’est vraiment l’un des moments marquants de la saison. »