Pour faire réussir à rentrer 22 courses au calendrier de la Formule 1 de 2020, il a fallu organiser un peu plus de Grands Prix à la suite, c’est-à-dire avec une semaine d’écart seulement.
Ainsi Bahreïn suivra directement l’Australie et l’Espagne, sauvée à la dernière minute, se tiendra après les Pays-Bas.
Mais le déplacement de l’Azerbaïdjan juste avant le Canada pose question : il y a 8.000 kilomètres entre les deux circuits à couvrir, mais ça ne sera une première. L’ordre était inversé il y a quelques années.
Pourquoi une telle date ? C’était une demande des promoteurs, qui voulaient profiter de l’Euro 2020 qui se tiendra aussi en juin.
"Quand nous l’avons fait avant, c’était très difficile," avoue Chloe Targett-Adams, directrice de la relation avec les promoteurs pour la Formule 1.
"On a besoin de plus de temps avant une première édition d’une course, et ça avait du sens de laisser le Vietnam seul et de mettre Zandvoort avant Barcelone."
"Bakou était intéressant pour nous car c’est une des 12 villes qui accueillera des matches de l’Euro 2020 l’été prochain, et nous avons été en contact avec l’UEFA depuis l’année dernière afin d’éviter d’être dans des villes où ils sont, essentiellement à cause du manque d’hôtels et de ressources touristiques."
Ensuite, la France sera couplée avec l’Autriche, afin de laisser les 24 Heures du Mans seuls à la date du 21 juin. Mais pas uniquement.
"Nous voulions éviter un triple enchaînement de courses comme en 2018 et avec tout ce qui se passera l’an prochain, le milieu de saison était difficile à organiser. Finalement, en parlant avec les promoteurs, nous avons atteint cet accord, qui prend en compte tout ce qui se passe ailleurs et les dates du calendrier."
"D’un point de vue de l’implication des fans et sur le plan de la diffusion TV, il est important de garder un événement autour du même point sur le calendrier par rapport aux années précédentes. Les gens savent quand ils achètent des billets, comment ils doivent voyager, et nous n’aimons pas que ça change trop."