La dernière rumeur en provenance du Canada fait état d’un Grand Prix de F1 le week-end de l’Action de Grâce, le Thanksgiving canadien, soit le 11 octobre. Mais les porte-paroles du circuit se refusent pour le moment à confirmer cette possibilité.
"Nous ne pouvons pas confirmer cela" a assuré l’un d’entre eux. "Nous ne pouvons pas discuter de dates spécifiques car nous ne savons même pas, à ce stade, si la course sera dans la version finale du calendrier."
Interrogé par la chaîne RDS, le directeur du Grand Prix, François Dumontier, assure en tout cas que les négociations se poursuivent en coulisses : "A ce stade, ce que je peux vous dire c’est que les discussions se poursuivent avec les différents intervenants, que ce soit la F1 ou la FIA, et même avec les autorités locales."
"La F1 a annoncé son calendrier du début de saison, donc la première partie en Europe, qui va débuter le 5 juillet en Autriche et jusqu’au 6 septembre. Ils travaillent avec les différents promoteurs sur la deuxième partie du calendrier, qui comportera les courses hors Europe. Donc, je vous le dis avec un sourire, nos discussions se poursuivent."
La F1 va devoir s’assurer que les voyages internationaux hors de l’Europe ne mettront pas en danger ses acteurs, et pourra également voir à quel point des protocoles stricts pourront rapidement permettre d’établir un calendrier complet : "Je pense que la volonté est d’annoncer la seconde partie du calendrier avant la première course en Autriche."
"Je sais que les dirigeants de la F1 ont regardé ce qui s’est déroulé en NASCAR, qui a commencé déjà depuis trois semaines, donc c’est sûr que nous aurons les yeux rivés sur l’Autriche pour voir comment ça va se passer, mais l’intention de la Formule 1 est vraiment de pouvoir annoncer ça au début du mois de juillet avant l’Autriche, assurément."
"Il y a une réelle intention, pas seulement ici au Canada mais dans le monde, Chase Carey (PDG de la F1) veut avoir un calendrier avec moins de courses, mais ne veut pas faire que des courses en Europe. Il veut aller sur les circuits qui peuvent accueillir la F1. Il voulait entre 15 et 18 courses, c’est un peu optimiste, mais je pense qu’ils peuvent trouver 12 à 14 courses."
"J’ai déjà dit publiquement qu’au niveau de la date la plus lointaine j’irais jusqu’à mi-octobre, mais je pense que le début du mois de juillet irait très bien pour faire une annonce à ce moment-là, ça serait très bien pour nous, car on aurait beaucoup de temps pour préparer le circuit Gilles Villeneuve."
Serait-il possible d’accueillir quelques spectateurs si la situation sanitaire progresse au Canada ?
"A huis clos c’est possible, on vit avec les revenus de billetterie mais on n’aurait pas de revenus. Le désir est de le présenter avec spectateurs, mais on sait déjà que nous devrions le présenter avec un plan sanitaire et avec de la distanciation sociale physique. C’est là-dessus que l’on travaille et les discussions se poursuivent en ce moment. Quand ça a été reporté, Chase avait dit que Montréal avait une place privilégiée dans le championnat du monde."
Une place privilégiée qui pourrait être trouvée naturellement, compte tenu de la situation sanitaire dans les autres pays d’Amérique : "Il est vrai que quand on regarde actuellement les autres pays qui composent l’Amérique, aux Etats-Unis en ce moment c’est difficile, le Brésil a aussi énormément de cas de Covid-19 actuellement, le Mexique on ne sait pas encore, mais assurément, Montréal aurait une place de choix dans la deuxième partie du calendrier."