Depuis sa bourde au Grand Prix d’Allemagne l’an dernier – il avait fini sa course dans les graviers, alors qu’il menait le Grand Prix – Sebastian Vettel enchaîne les erreurs et les bourdes avec Ferrari.
En comptant cet incident à Hockenheim, le pilote Ferrari a commis pas moins de sept lourdes erreurs en piste, en l’espace donc d’un an. La dernière erreur date du dernier Grand Prix, à Silverstone : Sebastian Vettel a perdu le contrôle de sa Ferrari et est rentré dans le diffuseur de la Red Bull de Max Verstappen. Il a dès lors écopé d’une pénalité de dix secondes.
Au-delà de ces erreurs, la performance pure de Sebastian Vettel continue d’interroger les observateurs. Ainsi en qualifications à Silverstone, Charles Leclerc l’a devancé de six dixièmes. La Red Bull de Pierre Gasly a même battu l’Allemand en qualifications.
La presse italienne n’a pas manqué de tirer à boulets rouges sur le pourtant quadruple champion du monde, qui aurait perdu le leadership chez Ferrari face au jeune Charles Leclerc. Dans le même temps, les rumeurs continuelles de départ à la retraite ne créent pas l’environnement le plus favorable et apaisant qui soit pour l’Allemand.
Ces difficultés n’ont pas échappé à Ross Brawn. Le manager des sports mécaniques pour Liberty Media constate aussi que « depuis le Canada, Sebastian semble souffrir de plus en plus, et à Silverstone, ses malheurs se sont encore aggravés. »
« Contrairement à Charles Leclerc, il ne s’est jamais senti à l’aise dans la voiture, comme nous avons pu le voir à travers les écarts en qualifications ; et en course, il n’a pas tiré le maximum de l’opportunité offerte par la voiture de sécurité, alors qu’il avait pu progresser à la 3e place. »
« Ensuite est arrivée son erreur, quand il a percuté l’arrière de la voiture de Max Verstappen. Il a pris immédiatement conscience de son erreur, et s’est rapidement dirigé vers Max pour s’excuser. »
De quoi a besoin Sebastian Vettel pour redresser la barre ? Selon Ross Brawn, ce sera avant tout une question de moral et de soutien sans faille de l’équipe.
« C’est un moment difficile pour Sebastian. Il ressent une pression différente de celle à laquelle il est habitué, et il doit se demander lui-même dans quelle direction il devrait aller désormais, étant donné que cette année, ses chances de faire revenir Ferrari au sommet se sont évaporées. »
« Seb est un pilote incroyable, comme le montrent ses records, mais pour le moment, il doit rester calme et s’appuyer sur le soutien de son équipe – et je suis sûr qu’il en bénéficiera. »
« Je reconnais que quand il s’agit d’apporter de l’affection et de l’énergie positive à un pilote, il n’y a pas de meilleure écurie que Ferrari. »