Le Grand Prix de Turquie avait été, l’an dernier, animé, avec notamment la pole de Lance Stroll et la superbe victoire de Lewis Hamilton ; mais il avait été aussi décrié pour la qualité de son asphalte.
Car après 9 années sans course de F1, l’Istanbul Park avait été resurfacé en 2020 pour le retour du sport… mais dans l’urgence et de manière peut-être un peu bâclée. Car puisque le Grand Prix avait été confirmé quelque peu en dernière minute pour cause de « calendrier-coronavirus », le resurfaçage avait abouti à une piste très lisse, verte, avec peu d’adhérence, en particulier sur piste humide – sans compter que même sur le sec, les pilotes avaient le plus grand mal du monde à mettre leurs Pirelli dans leur bonne fenêtre de fonctionnement. En somme c’était ‘Istanbul on ice…’
Comment faire dès lors pour ne pas assister à une bis repetita pour le prochain Grand Prix à Istanbul ?
Michael Masi, le directeur de course de la FIA, promet qu’il y aura du mieux : « la surface de la piste entière a été traitée pour accroître le niveau d’adhérence » assure-t-il.
Cela veut-il dire qu’Istanbul avait raté son retour en F1 l’an dernier ? Le responsable de la FIA temporise.
« C’était juste une question de timing l’année dernière, je pense que nous l’avons dit à l’époque. C’était juste une question de timing, et ils ont rectifié cela en conséquence. »
Pourquoi concrètement, en 2021, le résultat serait donc différent de 2020 ? En vérité Masi affirme que la FIA a travaillé en étroite collaboration avec le circuit pour régler ce qui devait l’être. En l’occurrence Istanbul se serait inspiré du travail réalisé notamment à Singapour.
« Donc, oui, la surface de la piste en Turquie a été effectivement nettoyée avec des jets d’eau, ce serait probablement la meilleure façon de le dire, et c’est un traitement qui est fait de manière régulière. »
« Chaque saison, nous envoyons régulièrement des mises à jour aux équipes sur les changements apportés au circuit pour les événements à venir, qu’il s’agisse de barrières, de clôtures, de portes, etc. Il peut s’agir de zones de resurfaçage. »
« Nous avons vu cette méthode être régulièrement utilisée à Singapour, par exemple, où les routes publiques sont refaites assez régulièrement en raison du trafic. C’est ce qui s’est passé à Istanbul ainsi avec quelques autres changements. »