Le circuit de Barcelone fait partie de ceux dont le Grand Prix vit sa dernière édition en 2019, dans le cadre des contrats actuels, signés à l’époque avec Bernie Ecclestone.
Le promoteur discute avec Liberty Media de la suite de son contrat, mais avoue ne pas avoir entamé le dur des négociations. Pour le moment, les deux parties essaient de s’entendre quant aux tarifs et aux conditions afin que le circuit catalan arrête de perdre de l’argent.
"Nous parlons mais nous ne négocions pas" a révélé le président du circuit, Vincenc Aguilera.
"Les négociations devraient commencer rapidement. Je suis optimiste car nous voulons trouver un accord."
Barcelone a notamment protesté avec d’autres promoteurs face aux tarifs pratiqués par Liberty Media.
"Les actionnaires ont posé des conditions avec l’objectif de renouveler. Notre objectif est de voir comment optimiser nos revenus et réduire nos dépenses. En 2018, les pertes étaient aussi significatives qu’en 2018. Nous ne voulons pas continuer comme ça."
Il y aura toutefois une date limite pour ces négociations : "cela ne peut pas être la fin de l’année car il faut publier le calendrier. la logique voudrait que tout soit bouclé dans l’été, ou en septembre au maximum."
Le directeur du circuit, Joan Fontsere, sait que les négociations vont être délicates : "Si c’était simple, ce serait déjà fait."
Aguilera se veut toutefois positif et rappelle avoir déjà réussi des choses plus compliquées : "J’ai négocié avec Bernie Ecclestone entre 2012 et 2015. Trois ans ! C’était très long et très difficile mais nous sommes arrivés à une solution qui permet à Barcelone d’être en F1. Ce seront des négociations plus rapides."