C’est la Formule 1, et non le Congrès américain, qui devrait contrôler totalement quelles équipes sont autorisées à courir au sommet du sport automobile.
C’est la position d’Alessandro Alunni Bravi, directeur de l’équipe Sauber / Stake F1 désormais détenue à 100 % par Audi.
Récemment, alors qu’Andretti-Cadillac est actuellement exclu de la F1 par le propriétaire commercial du sport, Liberty Media, une enquête officielle du Congrès américain sur cette décision a été lancée.
Andretti et General Motors insistent sur le fait que l’opposition en coulisses des équipes existantes a aussi contribué à la décision de la F1 de les exclure de la voie des stands pour le moment.
"Je comprends qu’il peut être important pour un gouvernement de soutenir les entreprises dans son propre pays," commente Alunni Bravi.
"Mais je pense que c’est une question à laquelle devraient répondre ceux de la Formule 1 qui ont le droit de prendre de telles décisions."
"Ma position ? Ce n’est pas parce que nous avons trois courses aux États-Unis et que de nombreuses entreprises américaines sont impliquées dans la Formule 1 que nous avons également besoin d’une équipe américaine. Et nous l’avons déjà de toute façon avec Haas."
"En même temps, nous n’avons pas une seule équipe d’Arabie Saoudite ou du Qatar, même si nous y courons également."