Un Conseil Mondial du Sport Automobile s’est tenu aujourd’hui à Genève, afin de formaliser plusieurs décisions importantes pour l’avenir du sport.
Suite à la polémique de la « Mercedes rose », il a été décidé ce qui avait été promis à Renault, McLaren et consorts : interdire la rétro-ingénierie à compter de l’an prochain. Sous ce terme savant se cache la méthode employée, par Racing Point, pour copier la Mercedes de l’an dernier.
Selon les addenda au règlement technique, les pièces listées ne pourront plus être développées à partir de sources d’information « relatives aux designs d’écurie rivales » ; et ces designs ne pourront être consultés par aucune équipe. Rappelons que Mercedes avait transmis les plans des écopes de freins à Racing Point…
Dans le même but, l’usage de caméras à scanner 3D, de logiciels pour répliquer des designs 3D à partir de photos, devraient logiquement être bannis du sport. Tous les procédés de rétro-ingénierie pour copier « les surfaces aérodynamiques d’une voiture » seront ainsi proscrits de manière générale.
De manière formelle, les Accords Concorde qui entreront en vigueur l’an prochain ont été également approuvés par la FIA, la F1 (la FOM) et les 10 équipes. La FIA s’est félicitée d’un accord qui « sécurise un futur solide pour le pinacle du sport automobile, avec une structure de gouvernance améliorée qui, combinée à l’introduction d’un règlement financier et à des modifications majeures du règlement sportif et technique devant être introduites en 2022, vise à produire une concurrence plus resserrée et un modèle plus durable. »
S’agissant de la lutte contre le coronavirus, la FIA enfin formalisé la création d’un panel d’experts médicaux qui seront tenus à disposition de la Fédération. Ce panel sera dirigé par le Français Eric Caumes, chef du service des maladies infectieuses et tropicales à la Pitié-Salpêtrière.