L’an dernier, McLaren a signé un accord avec le fournisseur brésilien de carburant et lubrifiants, Petrobras, pour devenir l’un des principaux sponsors de l’équipe. Mais au mois de mai, le président brésilien Jair Bolsonaro a déclaré qu’il cherchait à arrêter ce contrat.
Cette semaine, un rapport gouvernemental a été publié au sujet du contrat, qualifiant d’injustifiable l’accord entre les deux parties (près de 200 millions d’euros sur 5 ans), et assurant qu’il allait être "terminé".
McLaren n’a pas voulu commenter la décision mais une rupture anticipée du contrat devrait lui permettre de toucher l’équivalent de 30 millions d’euros de dédit.
McLaren n’a finalement jamais utilisé les produits de Petrobras, ce qui était envisagé un temps, et utilisera les produits BP/Castrol jusqu’au terme du contrat avec Renault, à la fin de la saison 2020.
Pour le Brésil, c’est une nouvelle déception vis-à-vis de la F1, après le départ de Felipe Massa et donc l’absence de pilote du pays. Le seul lien qui subsistera entre la discipline et le pays sera son Grand Prix, organisé à Sao Paulo, qui pourrait déménager à Rio.