Le Grand Prix de Chine, prévu au 11 avril prochain, est plus que jamais en suspens.
Troisième Grand Prix au calendrier, celui de Chine pourrait connaître un sort similaire à la course prévue à Melbourne : une annulation ou un report.
Il faut dire que la Chine, depuis le début de la pandémie, n’a toujours pas accueilli de nouveau de grand évènement sportif mondial. La course de Formule E prévue à Sanya a été reportée à titre d’exemple.
Yibin Yang, manager général du promoteur de la course, Juss Events (qui chapeaute aussi la carrière du jeune Renault Guanyu Zhou) a confirmé auprès des médias locaux avoir sollicité, auprès de la FOM, un report de l’épreuve. Une demi-surprise étant donné les nouvelles que nous vous rapportions récemment…
« Nous avons été en contact [avec la F1] par conférence téléphonique presque chaque semaine. Bien que le calendrier soit en place comme d’habitude, je pense qu’il est très incertain que la course de F1 ait lieu au premier semestre de l’année, en avril. »
« Nous avons l’intention de la déplacer au second semestre, et nous avons officiellement soumis la demande selon laquelle nous espérons la déplacer au second semestre. »
Le mois d’avril serait ainsi vierge de deux Grands Prix : celui du Vietnam (le 25) et la Chine (le 11). Il faudrait alors que la F1 comble ce vide, peut-être en recourant à Portimao, Imola ou au Mugello, que l’on a déjà vus l’an dernier.
Et l’équation en deuxième moitié de saison serait très complexe : puisqu’il faudrait intercaler la Chine et l’Australie alors même que le calendrier est très chargé, et qu’il finit le 5 décembre à Abu Dhabi.
Yibin Yang reconnaît que les bouchons au calendrier F1 pourraient rendre difficile l’organisation de la course sur le circuit de Shanghai. D’autant plus que le promoteur doit aussi organiser d’autres événements dans la ville, notamment de tennis.
« Pour déplacer le Grand Prix au second semestre… cela dépend du plan du gouvernement de la ville. Si nous reportons tous les événements internationaux à la deuxième moitié de l’année, ce sera au-delà de la capacité d’accueil de la ville. Pour accueillir successivement n’importe quel événement, il faut faire appel à des moyens publics de masse, tels que la police et les services de santé. »
« Si nous devons accueillir tous les grands événements au second semestre, la ville sera confrontée à un manque de ressources publiques, ainsi qu’à des conflits en termes de marketing entre les uns et les autres. »
La Chine impose aussi une quarantaine de 14 jours pour toutes les personnes arrivant sur son sol ; d’autre part, des régions entières près de Beijing ont été récemment reconfinées à la suite de l’apparition de nouveaux cas.
Finalement, 2021 ressemble pour beaucoup à 2020 pour le moment…