Après un Grand Prix du Canada très convaincant, Renault pourrait-elle faire mieux encore au Paul Ricard ? L’écurie française attend, en effet, des évolutions d’importance ce week-end.
7e du dernier Grand Prix, Nico Hulkenberg rappelle cependant que les progrès de Renault étaient réels depuis plusieurs courses, quoique masqués par les circonstances ou la malchance.
« Le milieu de grille semble très serré et bien sûr, de petits gains peuvent faire une grande différence, donc il est important de tout mettre ensemble. »
« Il semble que nous ayons fait des progrès importants au Canada – si vous comparez le résultat de Montréal aux précédents résultats. Mais je pense que c’est plus la voiture qui a été victime des circonstances. Le rythme de course a toujours été assez bon, mais pour des raisons variées, nos positions de départ ont souvent été compromises. Or il est très difficile de remonter dans le peloton en course, avec le trafic, les DRS, les voitures sont difficiles à doubler. Donc honnêtement, je sens que la voiture a été toujours assez compétitive. »
« Mais nous avons connu trop de problèmes, venant aussi d’erreurs humaines, qui sont arrivés lors des cinq-six premiers week-ends de l’année. Et nous en avons payé le prix. Pour moi, Montréal fut un de ces premiers GP que nous avons pu traverser sans encombre, sans commettre d’erreur, en faisant un travail solide et immédiatement, nous en avons été récompensés. »
Avec les évolutions aérodynamiques d’ampleur de ce week-end, et une unité de puissance qui semble revenir au niveau des meilleures, Nico Hulkenberg peut-il rêver d’un podium en France ? Quel cadeau ce serait pour Renault !
« J’adorerais mais je pense que nous en sommes toujours un peu loin. C’est vrai que nous avons des évolutions ici, mais je suis sûr que d’autres équipes en auront aussi. Je suis curieux de savoir à quel point elles aideront la performance de la voiture. J’espère que nous pourrons faire un pas en avant et nous rapprocher des écuries de pointe et finalement, à un moment donné cette année, leur rendre la vie plus dure. »
« Le premier objectif de la saison est de devenir vraiment la 4e équipe au classement des constructeurs, et cette évolution fait juste partie de ce processus… Mais bien sûr, c’est un week-end excitant pour nous, nous voulons rendre la France fière. »
A l’image de Günther Steiner ou de Romain Grosjean aujourd’hui, Nico Hulkenberg a été interrogé sur le sujet d’actualité de ces deux dernières semaines, la pénalité de Sebastian Vettel au Canada…
Pour le pilote Renault, il s’agissait juste d’un « incident de course. »
« Il est difficile de contrôler une voiture dans l’herbe, et de savoir comment vous reviendrez alors sur la piste, car vous ne contrôlez pas totalement la voiture, et l’adhérence que nous avons dans ces conditions n’est pas normale. Pour moi, cela semblait un incident de course. Il y a des jugements différents chaque week-end, des commissaires différents, donc je ne fois pas nécessairement pourquoi il faudrait revoir les règles aujourd’hui. »
Nico Hulkenberg court un peu à domicile en France ce week-end, avec Renault ; mais son véritable Grand Prix à domicile est à Hockenheim… Or, le Grand Prix d’Allemagne devrait disparaitre l’an prochain.
« J’aime aller à Hockenheim, j’y ai couru de nombreuses fois. L’an dernier, ce fut un succès formidable, je n’avais jamais vu Hockenheim comme cela. Donc ce serait triste de perdre ce Grand Prix. Mais cela ne dépend pas de nous, il s’agit de problèmes commerciaux. Mais bien sûr je préfèrerais le garder au calendrier. »