Le Grand Prix d’Allemagne pourrait bien faire partie des deux courses qui disparaîtront du calendrier l’année prochaine, avec le Grand Prix d’Espagne. Georg Seiler, président du circuit de Hockenheim, admet que la situation est mal engagée pour la manche allemande du calendrier.
"Si seules les finances décident, c’est mal parti pour nous" admet Seiler. "Nous avons une chance seulement si un autre Grand Prix échoue et si le Grand Prix d’Allemagne est explicitement demandé par Liberty."
Les circuits dits traditionnels sont en danger dans le calendrier, avec l’arrivée de pistes plus récentes, de pays nouveaux et de circuits adaptés aux monoplaces modernes, et Seiler craint que la F1 en perde son identité.
"J’aimerais juste qu’on ait un rôle différent ou spécial en tant que course traditionnelle. Ce sport pourrait subir une vraie hémorragie s’il y avait peu ou s’il n’y avait plus de circuits traditionnels. Courir devant des tribunes vides dans des pays où il n’y a aucune tradition des sports mécaniques ne doit pas être le but des propriétaires de la discipline."