Le directeur de Pirelli en F1, Mario Isola, a un passé d’ambulancier volontaire, un métier qu’il a effectué lorsqu’il était jeune adulte. Au chômage du côté de Pirelli en attendant que la saison de F1 soit relancée, l’Italien s’est de nouveau engagé en tant qu’ambulancier volontaire.
"En tant qu’ambulanciers volontaires, nous avons parfois à prendre des risques, car les gens peuvent être très agressifs" explique Isola. "C’est risqué, et ça l’est souvent. Ma copine n’est pas très heureuse, mais je le fais car je le dois."
Il avoue toutefois que son moral est mis à rude épreuve durant ses longues heures de travail, notamment parce que la crise sanitaire du coronavirus entraîne des situations très compliquées.
"Le plus dur est l’aspect mental. Vous n’êtes pas autorisé à amener des parents des patients du coronavirus, et c’est interdit. Cependant, les gens réalisent que ça peut être la dernière fois qu’ils voient leurs proches, et c’est très difficile."