Le promoteur du Grand Prix d’Australie est revenu sur le chaos qui a précédé l’annulation de l’épreuve, les 12 heures durant lesquelles la course a failli être sauvée malgré le cas de coronavirus déclaré chez McLaren.
"Du point de vue du Grand Prix d’Australie, je voulais juste dire à nos fans que nous sommes désolés" déclare Paul Little, président de l’entreprise qui gère l’événement. "La santé et la sécurité des équipes et des gens, et de la communauté, doit être prioritaire."
Il défend l’annonce tardive qui a été faite pour annuler la course, alors que les fans étaient massés devant les grilles : "Nous sommes très conscients de notre responsabilité envers les fans. Nous savions qu’ils essayaient de passer les portes."
"Nous avons continué à suivre les conseils des médecins et ce, jusqu’à environ 9 heures. Nous avons compris que ce problème existait, mais nous avions vraiment besoin de parler à nouveau à la Formule 1 et à la FIA, dans la matinée. Nous avons eu des discussions jusqu’à environ 2h30 du matin."
"Nous avons relancé ces discussions tôt dans la matinée et la conclusion finale a été atteinte lorsque le communiqué de presse a été diffusé et que nos fans aux portes ont été informés en conséquence. Je pense donc qu’il n’aurait pas été possible de le faire plus rapidement".
Et c’est bien le cas positif chez McLaren, ainsi que le retrait de l’équipe, qui a mis le coup fatal à l’épreuve, bien qu’il ait fallu ensuite réfléchir à son annulation : "Le retour positif du test chez McLaren était évidemment quelque chose qui devait être traité médicalement."
"Les médecins se sont réunis à ce sujet. Ils ont cherché avec qui cette personne était en contact car l’impact sur l’équipe McLaren allait évidemment être très important, et il y a eu d’autres événements évoluant médicalement dans le monde entier."
"Je pense que cela a conduit à la décision pour le médecin de changer son point de vue sur la possibilité d’organiser un événement. C’était donc assez clair et tout au long de ce processus, nous n’avons pas remis en question l’apport de cette source critique pour nous".