Après quatre éditions du Grand Prix d’Europe, puis d’Azerbaïdjan, sur le circuit de Bakou, l’événement est devenu presque incontournable au calendrier, avec un véritable succès populaire. Mais outre l’avis des fans, c’est aussi dans ses chiffres que l’événement est un succès.
En effet, le cabinet PriceWaterhouseCoopers a étudié les retombées économiques de l’événement, et celui-ci aurait généré des revenus de 506,3 millions de dollars, soit environ 450 millions d’euros, en quatre éditions.
Cela inclut l’argent dépensé dans les hôtels, les services professionnels, la restauration et le transport. Les dépenses directes représentent 300 millions de dollars, soit un peu plus de 265 millions d’euros.
Les autres dépenses, légèrement inférieures à 200 millions d’euros, sont qualifiées d’indirectes et représentent notamment les travaux de constructions. En 2016 et 2017, entre 5000 et 10000 emplois supplémentaires ont été créés pour le week-end.
"Nous avons toujours mis l’accent sur le fait que la F1 à Bakou est plus qu’un événement de spectacle, et qu’il participe à la croissance économique et aux changements culturels et sociaux" a déclaré le directeur du GP, Arif Rahimov. "Il crée de nouvelles possibilités et bénéficie à tous ceux qui vivent et travaillent ici."
"Comme le rapport le dit clairement, nos plus folles espérances ont été dépassées ces dernières années. Maintenant que l’on a un nouveau contrat avec la Formule 1 qui garantit que l’on sera là au moins jusqu’en 2023, nous avons hâte d’organiser d’autres courses avec confiance et optimisme."