Les organisateurs du Grand Prix de Belgique estiment qu’ils "font des progrès" pour maintenir en vie leur course de Formule 1 sur le légendaire circuit de Spa-Francorchamps.
Fin 2023, les propriétaires du sport ont accepté une simple prolongation d’un an du contrat de course précédent - ce qui signifie que 2025 est actuellement prévu pour être le dernier Grand Prix de Belgique.
On pense que le PDG de la F1, Stefano Domenicali, a l’intention de jumeler certaines des manches européennes pour libérer de l’espace sur le calendrier annuel et permettre à des événements comme Spa de bénéficier de coûts inférieurs - car ils n’accueilleront une course que tous les deux ans.
Le gouvernement régional wallon donne aux promoteurs de Spa entre 3 et 8 millions d’euros par an.
Mais Pierre-Yves Jeholet, le ministre wallon de l’Economie, insiste sur le fait que "d’ici 2029, l’intervention publique diminuera".
"On doit pouvoir développer une activité sans faire appel au MisterCash de la Région wallonne. Depuis 2 ans, le circuit dégage des bénéfices, des efforts sont faits, mais il faut aller au-delà et trouver plus de sponsoring et de publicité, capter des investisseurs privés afin de limiter l’intervention publique."
Amaury Bertholomée, directeur général de Spa, reconnaît que la situation financière entourant le GP de Belgique à l’avenir doit changer.
"Nous allons discuter avec le gouvernement wallon, mais nous avons des résultats financiers qui sont sur une trajectoire soutenue et positive. Cela nous permettra d’envisager cette sortie (du financement public) à court terme."
Parmi les sources de rentrées supplémentaires envisagées : l’augmentation des activités sur la piste, le développement du tourisme autour du circuit, la création d’un simulateur pour pilotes professionnels et une meilleure valorisation de la marque Spa-Francorchamps, notamment dans les jeux vidéo.
Jeholet a déclaré cette semaine qu’il était personnellement impliqué dans les négociations en cours pour 2026 et au-delà avec la Formule 1.
"Nous avançons, mais pas à n’importe quel prix. Les négociations continuent."