Le promoteur du GP de Belgique sur le circuit de Spa-Francorchamps a déclaré que l’événement voulait échapper au projet de la Formule 1 d’alterner chaque année certaines courses européennes à l’avenir.
Après le GP de Hongrie du week-end prochain, la F1 terminera son programme d’avant-trêve d’août à Spa, Vanessa Maes révélant que les ventes de billets se portent bien.
"Il y a moins de 1 500 places disponibles," a-t-elle déclaré dans un point presse tenu hier. "Elles devraient être parties dans les prochains jours."
"Pour la première fois depuis quelques années, les Néerlandais ne seront pas majoritaires, représentant un peu moins de 20 % du public. Nous assistons à un retour en force des Anglais et des Allemands, et surtout des Français."
"On a beaucoup plus de Français et même de Belges venant du Nord du Pays. Nous avons une jauge de 110.000 spectateurs par jour, sans compter tout le personnel opérant sur le Grand Prix. Soit 380.000 personnes au total sur trois jours. Pour 2025, nous pourrions passer à 115.000 spectateurs par jour, si tout se passe bien cette année."
La mauvaise nouvelle, c’est que 2025 est la date limite du contrat actuel entre le GP de Belgique et la Formule 1. Le sport envisage ouvertement de jumeler à l’avenir certaines manches européennes qui seront ensuite organisées en alternance chaque année.
"En accord avec les autorités politiques, nous nous battons pour obtenir un contrat pluriannuel sans alternance à partir de 2026," affirme Maes.
"Le fait que la majorité politique précédente ait été reconduite devrait nous aider. La condition est que Liberty Media soit raisonnable dans ses exigences financières."
"Chaque année, la Région wallonne doit puiser dans ses poches pour couvrir le déficit du Grand Prix, afin que celui-ci ne prenne pas des proportions excessives."