Pierre Gasly a connu des week-ends exceptionnels cette année, mais son dernier fut cependant à oublier : après des qualifications difficiles, le Français n’a pas même vu l’arrivée de la course en Turquie. Il aura l’occasion de rebondir à Bahreïn, une course où il aura brillé pour sa première année complète avec Toro Rosso-Honda (4e place finale). L’occasion d’un retour à la normale ?
« Il n’y a pas grand-chose à dire sur la Turquie, c’était notre pire week-end de l’année, c’est pourquoi je veux juste me concentrer sur les deux rounds à Bahreïn. A Istanbul, nous n’avons pas pu faire fonctionner la voiture dans le froid et sur une piste glissante, et ce n’était que la deuxième course de l’année où l’équipe n’a pas réussi à marquer des points. »
« À Bahreïn, au moins, il ne devrait pas y avoir de problèmes pour mettre les pneus en température ! Il devrait y avoir un retour à des conditions plus normales. C’est un circuit qui a généralement convenu à notre voiture, surtout si l’on pense à 2018, lorsque j’ai terminé quatrième, ce qui était à l’époque mon meilleur résultat en F1. J’aime beaucoup le circuit. Nous y serons à une période de l’année différente de la normale, car nous y sommes habituellement en avril, mais dans cette partie du monde, le changement de température n’est pas si important d’un mois à l’autre. »
« La piste de Bahreïn elle-même - du moins la version sur laquelle nous avons déjà couru - a quelques lignes droites, ce qui est bon pour les dépassements, et le fait qu’elle est assez large aide aussi. Il y a des virages intéressants et c’est assez technique. »
Le moteur Honda sera mis à rude épreuve lors du second Grand Prix à Bahreïn, sur le tracé extérieur… L’aspiration sera elle aussi décisive, prédit Gasly !
« Quant à notre deuxième course sur ce tracé différent, elle sera complètement différente de la normale, car la piste est presque ovale. Il n’y a que quatre virages, donc ce sera un jeu d’aspiration, comme une mini-version F1 de l’Indianapolis 500. J’ai fait quelques tours de piste sur le simulateur et le temps au tour est inférieur à une minute, donc il ne sera pas facile de gérer le trafic. Lors des qualifications, nous jouerons le jeu de l’équipe, en donnant l’aspiration à mon coéquipier, puis ce sera l’inverse. Il y aura beaucoup d’aspiration en course, donc ce sera une expérience intéressante et une première fois pour tout le monde. Je pense que ce devrait être une course spectaculaire avec beaucoup de dépassements et il sera intéressant de voir s’il est presque trop facile de dépasser avec le DRS. »
Après les 3e et 4e places de Sebastian Vettel et Charles Leclerc en Turquie, Pierre Gasly a toute de même conscience que rattraper Ferrari sera désormais ardu au classement des constructeurs...
« Nous avons eu une bonne voiture et avons été compétitifs à presque toutes les courses cette année. Je pense donc que nous avons ce qu’il faut pour nous battre et marquer des points, même s’il va être difficile de progresser au classement des constructeurs. Je vais me concentrer sur ces trois dernières courses, une par une, et voir ce que nous pouvons faire. »
Déjà confiné à Dubaï au printemps dernier, Pierre Gasly finira l’année là où il l’avait commencée...
« Retourner au Moyen-Orient me semblera très familier, car j’y ai passé deux mois immédiatement après ce qui aurait dû être le GP d’Australie, et maintenant nous y serons pendant presque trois semaines, ce qui signifie que j’aurai passé presque un quart de l’année dans cette partie du monde. J’ai surtout envie de finir la saison en faisant du mieux possible. »