Le ministre adjoint des sports des Pays-Bas, Bruno Bruins, a exprimé son inquiétude à l’idée que des problèmes environnementaux puissent perturber la course. Plus précisément, que cela puisse ralentir la rénovation du circuit de Zandvoort.
En effet, les émissions de protoxyde d’azote (3e plus important gaz à effet de serre rejeté dans l’atmosphère, après le dioxyde de carbone et le méthane) sont en forte hausse et menacent la biodiversité locale, ce qui pourrait pousser le gouvernement à retarder de nombreux projets de construction d’envergure, dont font partie les rénovations attendues à Zandvoort.
"A Zandvoort, ils sont nerveux à ce sujet" assure Bruno Bruins, qui explique que le gouvernement néerlandais veut que la course soit organisée comme prévu en mai 2020. "Tous les Pays-Bas attendent cela avec impatience."
Le Grand Prix des Pays-Bas dépendra bien des travaux attendus à Zandvoort, car le circuit doit être mis aux normes sur le plan de ses infrastructures et la piste doit recevoir deux élargissements ainsi qu’un banking dans le dernier virage.
Du côté du circuit, on est heureux de voir un soutien ministériel à l’heure où des milliers de chantiers ont été mis à l’arrêt dans le pays.
"C’est bien d’entendre ce soutien de la part du ministre et de tout le gouvernement," confirme le président du circuit de Zandvoort, Robert van Overdijk.
"Il y a plus d’un million de personnes qui veulent venir voir notre course et seul un petit groupe d’opposants. Bien entendu nous les respections mais tout doit être mis en perspective."