Les derniers doutes quant à la tenue du Grand Prix des Pays-Bas ont été levés, alors que le circuit de Zandvoort faisait face à des pressions d’associations environnementales pour empêcher la tenue du Grand Prix.
Les émissions d’azote sont au centre des plaintes déposées par cette association depuis maintenant deux ans, mais il restait pour elle le biais de la justice, avec l’étude du dossier par une cour compétente.
Le juge a statué que le verdict était "un équilibre des intérêts" entre les plaignants et la défense, et a finalement donné raison au circuit. Selon lui, l’association est "impliquée pour empêcher des dégâts écologiques", mais une annulation causerait "de gros dégâts et la possible banqueroute".
Mais le dossier préparé n’a pas convaincu le juge, notamment parce qu’il ne comportait pas tous les éléments nécessaires : "La cour ne voit pas d’arguments suffisants pour une suspension complète ou partielle du permis donné."
Le dossier risque de ne pas aller plus loin, puisque l’association en deux ans n’a rien trouvé de plus. Robert van Overdijk, le directeur du circuit, ne cache pas son soulagement : "On a l’impression d’avoir réussi un examen."
"Vous savez que vous avez tout bien fait, mais vous devez quand même attendre le résultat. Nous sommes très heureux et nous avons hâte de lancer cet événement majeur des Pays-Bas avec un sentiment positif."