A une semaine des premiers essais libres, le Grand Prix des Pays-Bas est toujours menacé par les actions judiciaires d’une association environnementale. Celle-ci, dont le cheval de bataille est le dépassement des niveaux d’azote avec la venue de la F1 à Zandvoort, veut désormais que le Grand Prix se fasse à huis clos.
Le GP des Pays-Bas a obtenu le droit par le gouvernement néerlandais d’avoir une jauge à 2/3 de sa capacité, ce qui représente 70 000 personnes. Mais les militants écologistes veulent que le public ne vienne pas, ce qui n’est pas une option du côté du promoteur.
"C’était possible avec les Jeux Olympiques, et je pense que c’est une bonne solution intermédiaire" a déclaré l’avocat de l’association, Valentijn Wosten.
L’association demande un retrait des courses de support : "La course elle-même est à 14 heures, et ils ont aussi besoin de s’entraîner, mais le reste du programme devrait être supprimé."
Un jugement final et définitif sera rendu lundi ou mardi, et le juge a reconnu auprès du journal De Limburger réfléchir aux arguments de chacun : "L’équilibre des intérêts est difficile. Je veux prendre le temps pour cela."
Du côté de la défense du Grand Prix des Pays-Bas, l’avocate Anna Collignon assure qu’un huis clos est "inacceptable", compte tenu de l’équilibre précaire des finances de l’événement.
Hans Besselink, un autre avocat du Grand Prix, se désolé de telles attaques : "La Formule 1 n’est pas une activité nouvelle. Cependant, vous regardez, il y a un circuit, vous pouvez courir dessus."