Les organisateurs du Grand Prix du Canada résistent aux efforts de la Formule 1 pour changer la période de l’année à laquelle se déroule la course annuelle à Montréal.
L’événement au Circuit Gilles Villeneuve a un contrat avec la F1 jusqu’en 2031, mais cela n’a pas empêché le patron du sport, Stefano Domenicali, de lancer des discussions sur un changement de date puisque, dès 2024, la F1 veut se doter au fur et à mesure d’un calendrier plus rationnel en termes de déplacements entre les pays et les continents.
Avec maintenant trois courses aux États-Unis chaque année et la F1 se rendant également au Mexique et au Canada, il est beaucoup plus logique de regrouper les manches nord-américaines pour des raisons logistiques.
"Il y a longtemps que cela se discute et je comprends parfaitement le raisonnement des instances dirigeantes," explique le promoteur, Francois Dumontier.
"Sur papier, cette problématique semble très facile à résoudre, mais c’est loin d’être le cas. Avec 23 épreuves à son calendrier, la F1 doit composer avec 23 réalités différentes. Chez nous, c’est principalement la météo, le point d’achoppement majeur dans nos pourparlers. Mais nous ne subissons pas de pression particulière (pour changer de date)."
Coupler Montréal avec Miami semble la décision la plus logique, mais en repoussant Miami à la fin mai car "on ne peut guère imaginer une course avant le début du mois de juin avec notre météo".
Quant à coupler la course avec celles qui se déroulent en automne aux USA, c’est un conflit de logistique sur le site. "Il faut du temps pour tout mettre en place et ce faisant, nous risquons de perturber les activités du parc Jean Drapeau. De plus, à l’automne, nous pourrions aussi nous retrouver en conflit avec des congrès, par exemple."
A noter que les quatre premières éditions du GP du Canada à Montréal se sont déroulées en septembre (1979, 1980, 1981) et en octobre (1978).