Le Grand Prix de Bahreïn pourrait encore être perturbé par des soucis politiques, comme ce fut le cas à plusieurs reprises dans le passé, menant jusqu’à son annulation en 2011. Un activiste anti-régime a en effet été mis en prison et les protestations se font plus importantes.
Human Rights Watch et 16 autres associations ont envoyé une lettre aux autorités de la F1 pour demander à la discipline de condamner la mise en prison de Najah Yousif, que le régime politique en place a mis en prison pour avoir "fait la promotion d’actes terroristes" et "diffusé de fausses informations".
L’avocat de la F1, Sacha Woodward Hill, a répondu en expliquant que cette mise en prison n’avait "rien à voir avec la manifestation pacifiste autour du Grand Prix de Bahreïn", une justification que Human Rights Watch a décrite comme "absurde".
Ce n’est pas la première fois que le Grand Prix de Bahreïn est mis en lumière de cette façon, alors que l’organisation d’un événement sportif dans un Etat avec un tel régime politique a toujours fait grincer des dents.