L’épidémie de Coronavirus ne devrait pas s’améliorer dans les prochaines semaines, et selon plusieurs médias britanniques, le Grand Prix de Chine ne se tiendra pas à la date initialement prévue, le week-end du 17 au 19 avril.
En effet, il est censé se dérouler en quatrième manche de la saison, entre le Vietnam et les Pays-Bas, mais le virus qui frappe le pays oblige à des mesures de confinement qui sont incompatibles avec le déplacement de population, à la fois depuis l’étranger mais aussi au sein du pays.
A l’image de l’E-Prix de Sanya de Formule E, le Grand Prix de Chine va donc vraisemblablement être officiellement annulé à sa date initialement prévue, mais l’hypothèse d’un report est loin d’être évidente.
En effet, le calendrier est très chargé tout au long de l’année, il est peu probable que la pause estivale soit raccourcie, un échange avec Sotchi a été refusé par le Grand Prix de Russie, tandis que les équipes ont réfuté l’idée d’un enchaînement de trois courses en fin de saison avec Brésil, Chine et Abu Dhabi à la suite. Le casse tête se poursuit donc.
"D’un point de vue sportif, il serait dommage de perdre un grand prix," commentait hier le patron de l’équipe Ferrari, Mattia Binotto, lors du lancement de la voiture 2020 de l’équipe.
"C’est toujours agréable d’aller en Chine. Avoir un mois sans courses n’est pas bon non plus pour la Formule 1."
Binotto a reconnu qu’il serait difficile de la reprogrammer au milieu du plus long calendrier de la F1 qui ait jamais existé.
"Le mettre plus tard sera difficile, étant donné que c’est un calendrier très dense - nous avons déjà sept paires de courses consécutives. Cette période deviendrait alors très difficile (si la Chine était reportée)," a-t-il ajouté.