Les Grands Prix de la saison 2020 disputés en Europe devront certainement se disputer à huis clos, comme l’ont déjà accepté le Red Bull Ring, Silverstone et le Hungaroring. Alors que le Grand Prix des Pays-Bas aurait dû se disputer ce dimanche, Jan Lammers révèle que Zandvoort est également prêt à consentir à ce sacrifice.
"Au départ, ma première réaction était de dire qu’on ne voulait pas faire ça sans les fans" se souvient Lammers. "Mais ça c’était il y a un mois... depuis nous avons vu que si les fans, qui avaient un billet avaient le choix, entre voir Verstappen courir à Zandvoort et être présent ou le voir juste à la télévision, ils préfèrent le voir à huis clos que pas du tout."
"Ils ont accepté ce fait, ils ne blâment personne, nous sommes très chanceux d’avoir une base de fans fidèles. Pour le moment, les fans sont ouverts, ils veulent le voir courir à Zandvoort, et s’ils ne peuvent pas être présents, ils acceptent que le billet pour l’année prochaine reste valable. Il ne semble pas probable que nous roulions en 2020, mais ceci étant dit, vous voyez la situation changer chaque jour..."
La seule contrainte posée par le président du Grand Prix des Pays-Bas à la FOM, est que "ça ne nous coûte rien", comme l’ont déjà demandé les autres courses ayant accepté un huis clos. Ainsi, les droits télé pourront être redistribués, mais les circuits ne veulent pas payer puisque les billetteries n’enregistreront aucune entrée d’argent.
"Nous travaillons dans une fenêtre très étroite. Tout d’abord, nous devons attendre le 1er septembre, avant cela, nous ne pouvons rien dire, à moins que quelque chose ne change substantiellement, mais essentiellement jusqu’au 1er septembre, nous ne pouvons pas organiser un événement."
"Mais même courir sans spectateurs signifierait toujours que vous avez quelques milliers de personnes dans l’enceinte du circuit, ce qui représente un stade pour un match de football amateur, alors quelle serait la position du gouvernement ? Nous devons voir si les choses se clarifient et lorsque ce sera le cas, vérifier auprès du gouvernement."
"Un huis clos semble faisable, à la fois en raison du nombre de personnes et du calendrier dont nous parlons, quelque part vers la fin septembre au plus tôt, mais nous ne comptons plus là-dessus, nous avons juste accepté qu’il est très probable que ce sera simplement reporter à l’année prochaine."