Plusieurs rumeurs dans le paddock et aux USA prêtent à Liberty Media l’intention de revendre à plus ou moins court terme la Formule 1, après l’avoir rachetée à CVC Capital et Bernie Ecclestone il y a trois ans.
Les difficultés économiques actuelles du sport sont en partie compensées par un calendrier 2020 qui a su rester assez fourni pour préserver la majeure partie des sponsors et les droits TV. Mais les revenus perçus auprès des circuits ont été presque réduits à néant.
La FOM a toutefois affiché sa confiance en publiant un calendrier record de 23 courses pour la F1 en 2021. Celui-ci reste toutefois provisoire et dépendra certainement encore des mesures sanitaires si le Covid-19 est toujours là.
Pour Bernie Ecclestone, ces rumeurs de vente se comprennent.
"Et les 23 courses sont un signe, ou au moins une impression donnée, que le business est de nouveau bon. Je ferais la même chose si je devais vendre," explique l’ancien grand argentier de la F1, qui ne corrobore toutefois pas ces rumeurs, indiquant n’avoir "rien entendu de probant" d’après ses sources qui sont "toujours très bonnes".
Liberty Media doit-elle se précipiter à vendre alors que pourrait se profiler une 2e saison sans grands revenus pour le sport ? Andreas Seidl, le directeur de McLaren F1, n’y croit pas.
"Nous avons eu moins de revenus mais nous avons également fait de grosses économies. Il est probablement possible de survivre à une autre saison comme celle-ci, mais seulement si nous continuons à économiser au même niveau. Le plafond budgétaire aidera également."
Seidl a également déclaré que le passage à des voitures radicalement différentes pour 2022 pouvait être géré dans un contexte de crise économique qui durerait encore en 2021.
"Que vous utilisiez l’argent dont vous disposez sous la limite du budget pour développer la même voiture ou en construire une nouvelle ne fait aucune différence."