Alors que Stefano Domenicali, le PDG de la Formule 1, a totalement exclu un plan de vaccination global des acteurs du sport, les promoteurs des courses restent dans le flou concernant l’accueil du public cette année.
L’Italien a en effet répété la semaine passée que la F1 ne prendrait pas la place des gens les plus vulnérables, qui doivent être les premiers à être vaccinés, avant qu’il y ait assez de doses produites pour que la vaccination des populations globales soient envisagées.
"C’est un point très important et nous ne voulons pas être vus comme un sport qui prend quelque choses aux autres," expliquait ainsi Domenicali.
Mais pour les promoteurs, à cette heure, il n’y a encore aucune consigne de huis clos de la part de la F1, ce qui peut laisser planer le doute sur la somme à verser à la FOM pour l’organisation d’un Grand Prix. Des arrangements au cas par cas devraient être faits, au dernier moment.
"La situation sera meilleure qu’en 2020, mais loin des années précédentes," explique Michael Ranzmaier-Hausleitner, responsable du tourisme à Spielberg et qui s’occupe de la promotion du GP d’Autriche.
"Les fans demandent à être présents, mais toujours avec une demande d’annulation gratuite. Huis clos ou pas, personne ne sait et cela risque de se décider au dernier moment."
"Nous remarquons une certaine réticence cependant dans la population à assister à des événements. Il y a eu une prise de conscience de la gravité possible de cette maladie. Le grand battage médiatique n’est pas là cette année. Malheureusement, nous ne pouvons actuellement pas évaluer comment la situation va évoluer, nous ne pouvons donc qu’attendre et espérer."