McLaren s’apprête-t-elle à souffrir à Budapest ? En effet, la faiblesse de la MCL34 se situe principalement au niveau des virages lents ; or, le Hungaroring est justement le circuit permanent à la vitesse la plus basse de la saison, avec seulement deux virages se négociant au-delà de 200 km/h.
Carlos Sainz a cependant prouvé qu’il pouvait finir « meilleur des autres », sans que McLaren ait forcément la 4e meilleure voiture du plateau. Ce sera de nouveau son objectif ce week-end.
« J’ai hâte de remonter dans la voiture, surtout après un bon résultat en Allemagne [5e place]. Le Hungaroring est un défi intéressant, la piste est très technique et requiert de la précision, et de l’engagement sur un tour complet. »
« Je me suis bien préparé pour la course et mon but est de continuer à marquer autant de points que possible pour l’équipe. J’ai fini dans les points lors des trois dernières courses ici, donc j’espère continuer à avoir les statistiques de mon côté. C’est notre dernier effort avant une pause estivale bien méritée pour toute l’équipe, et j’ai hâte de finir cette première moitié de saison sur une bonne note. »
Éliminé en Q1 et victime, en course, d’une panne moteur à Hockenheim, Lando Norris n’aura pas à ressasser très longtemps sa pire performance de la saison.
« Après un week-end décevant à Hockenheim, j’ai vraiment hâte de revenir dans la voiture, et heureusement, la prochaine course est seulement dans quelques jours. Le Hungaroring, c’est un circuit que je connais assez bien pour y avoir couru plusieurs fois par le passé. J’ai réussi à obtenir un podium ici à la fois en F3 et en F2. »
« J’ai aussi piloté sur cette piste en F1, j’y ai complété des tests en 2017 et l’an dernier. J’ai hâte de me servir de cette expérience ce week-end, et de partir en vacances avec un bon résultat. »
Andreas Seidl, le directeur de l’écurie McLaren en F1, annonce les principaux défis techniques que son équipe devra relever ce week-end.
« Le Hungaroring pose un défi délicat aux équipes. Générer de hauts niveaux d’appui est crucial pour bien régler la voiture. Ce sera aussi décisif de juger l’impact des températures de piste sur les pneus en essais libres. »
« Même si la pause estivale est toute proche, nous restons concentrés pour performer au plus haut niveau possible sur le plan opérationnel, en piste. Nous devons continuer à pousser pour maintenir notre avance sur le reste du milieu de grille. En particulier, il faudra s’assurer de la fiabilité de nos voitures, pour donner à nos pilotes les meilleurs outils possibles pour qu’ils fassent leur travail. »