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Le jour où Briatore a collé à Button l’étiquette de ’playboy paresseux’

Un qualificatif injuste après une performance impressionnante

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Jenson Button a connu une carrière atypique en Formule 1, en étant champion du monde pour sa dixième saison. Celui qui a débuté chez Williams F1 en 2000 de manière convaincante a ensuite vu sa cote baisser.

En effet, il a rejoint Benetton, dans une équipe qui ne lui convenait pas et avec des monoplaces peu performantes. Le Britannique a surtout eu des moments difficiles avec Flavio Briatore, directeur de Benetton à l’époque, à qui il reproche de de lui avoir collé l’étiquette de playboy de la F1.

"Ça a commencé avec Flavio qui a globalement dit cela à Monaco" se souvient Button dans The High Performance Podcast, évoquant une interview en 2001 dans laquelle l’Italien l’a traité de "playboy paresseux".

"J’ai terminé septième, ce qui à l’époque ne rapportait pas de points. Maintenant, septième est un résultat incroyable en F1, mais j’étais juste en dehors des points. Je suis arrivé, et Flavio a donné une interview sans me parler. Il a dit ’je pense qu’il cherchait un nouvel appartement ou un nouveau yacht à acheter, c’est pourquoi il a terminé septième’."

Button a vécu cette attaque comme une grande injustice, car il venait de faire une belle performance, compte tenu des circonstances : "Notre direction assistée avait lâché au début de la course. Les voitures de F1 sont lourdes sans direction assistée, et j’avais des ampoules partout sur les mains."

"Mes mains saignaient, donc c’était très douloureux de voir votre patron, le gars qui est censé s’occuper de vous, dire ça dans la presse. Puis les médias valident cela et ils l’utilisent pour toujours."

Une relation tumultueuse avec Briatore chez Benetton

Le champion du monde 2009 n’appréciait pas du tout le mode de fonctionnement de Flavio Briatore dans ses relations avec les pilotes : "Il n’était pas le genre de personne avec qui on peut s’asseoir et avoir une conversation honnête."

"C’était très délicat, j’avais besoin que les autres membres de l’équipe me soutiennent et ils ne l’ont pas fait. C’est une équipe qui avait réalisé beaucoup de choses dans le passé avec Michael Schumacher et ils pensaient qu’ils étaient les meilleurs."

"Puis ce jeune garçon, qu’ils considéraient alors comme un playboy puisque Flavio l’avait dit, est ensuite arrivé en essayant d’être performant, mais il ne faisait pas un assez bon travail."

Et Button d’avouer qu’il avait des lacunes à l’époque : "Et je ne faisais pas un assez bon travail. Mais c’est parce que je n’ai pas été élevé de la bonne façon, et je n’étais pas assez fort mentalement pour trouver une issue."

"Ça m’a vraiment fait mal. Je suis un personnage assez émotif de toute façon. Je ne suis pas du tout dur quand il s’agit d’émotions, alors j’ai vraiment eu du mal avec ça et c’était l’un des plus gros problèmes pour moi. La meilleure chose à faire pour moi était de quitter l’équipe."

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