Au dernier Grand Prix en Turquie, pour la deuxième fois de l’année, Mick Schumacher a atteint la Q2, dans des conditions humides : c’est une petite lumière dans la saison si difficile de Haas cette année.
Günther Steiner prend tout ce qui peut l’être ; et pense même que l’impact de cette Q2 va se répercuter sur le moral durant plusieurs Grands Prix chez Haas.
« J’étais évidemment heureux pour Mick, mais aussi pour toute l’équipe parce que nous avons eu très peu de moments forts sur la piste, et avoir quelque chose comme ça vous assure que nous pouvons le faire - que nous pouvons exécuter les choses comme il le faut quand nous avons l’opportunité. »
« Je pense que cela aura un impact sur les prochaines courses pour l’équipe parce qu’ils ont récupéré une partie de la confiance qu’ils ont peut-être perdue un peu au cours de l’année et j’espère que nous pourrons avoir un autre moment comme celui-ci en 2021. »
La motivation est d’autant plus là chez Haas que ce week-end, l’équipe américaine retrouve ses terres, au COTA à Austin. Une autre petite lumière qui s’allume dans cette saison bien sombre.
« Austin a toujours été bon pour nous. Nous avons une bonne base de fans ici aux États-Unis et elle devient de plus en plus grande à mesure que la Formule 1 se développe aux États-Unis. Nous avons les Haas Hill à Austin, qui affiche complet depuis des semaines, voire des mois, et c’est toujours formidable d’y aller. Austin en tant que ville et aussi en tant que circuit. »
« L’ensemble de la Formule 1 est heureux d’être de retour à Austin et nous sommes impatients. Nous avons fait des choses avec la NASCAR là-bas, car Gene possède également une équipe de NASCAR - Stewart-Haas Racing - qui a eu un bon succès populaire, puisque Romain et Kevin ont piloté cette voiture avec Tony Stewart, qui est une légende là-bas. Donc, dans l’ensemble, je suis vraiment heureux d’y aller, et de ce week-end. »
Pendant que Haas finit 2021, les yeux sont déjà braqués sur l’an prochain. La F1 vient d’ailleurs d’annoncer un calendrier record à 23 courses : n’est-ce pas trop pour une petite structure comme Haas ?
« Tout d’abord, j’espère que la pandémie sera de l’histoire ancienne l’année prochaine et que nous pourrons réellement exécuter le calendrier tel qu’il est prévu et que nous n’aurons pas à le modifier, ce qui représente beaucoup de travail pour un gain limité, je dirais. Il s’agit de faire du sur-place en permanence, ce qui est nécessaire dans des circonstances comme celles-ci et nous le soutenons pleinement, mais un retour à la normale serait une bonne chose pour commencer. Sinon, le calendrier semble bon. »
« Évidemment, avoir Miami est une bonne chose - une deuxième course aux États-Unis - et finir la saison un peu plus tôt est bon pour tout le monde. Nous avons la pause estivale et nous avons un peu plus de temps en hiver. Cette année, en raison de la pandémie, nous nous approchons presque de Noël. Un peu plus de temps en hiver, c’est bien pour tout le monde de se détendre avant de repartir pour 2023. »