Le fait de voir Mick Schumacher grimper dans une monoplace Ferrari de Formule 1 lors des essais de Bahreïn (photo) a forcément ravivé les souvenirs de l’époque où son père pilotait pour la Scuderia.
Mais au-delà de l’émotion que procure l’association entre ces deux noms, ce sont surtout des interrogations qui ont été perçues autour du niveau de l’Allemand, qui a également effectué ses débuts en Formule 2 sur le circuit de Sakhir, quelques heures avant ce test F1.
Son manager, Nicolas Todt, se félicitait de voir son nouveau poulain au deuxième rang des essais, deux jours après avoir vu un autre pilote qu’il gère, Charles Leclerc, manquer de peu la victoire : "Ils ne sont pas mauvais, hein ?"
Cependant, les Néerlandais jouent le chauvinisme et n’ont d’yeux que pour Max Verstappen, alors que les deux pilotes n’ont même pas été comparés. Jan Lammers, qui s’occupe notamment de faire revenir le Grand Prix des Pays-Bas au calendrier, a tenu à calmer l’euphorie autour de Schumacher pour promouvoir Verstappen.
"Il y a ceux qui font une impression immédiate, et ceux qui mettent un peu plus de temps" a-t-il déclaré. "Il a besoin d’un peu plus de temps que Max Verstappen, qui a été le champion du monde sans couronne ces quatre dernières années, si on ne tient pas compte des résultats (sic)."
Et de rappeler que Schumacher arrive directement dans une bonne voiture : "C’est très important, et le fait que Schumacher pilote déjà une Ferrari aide."
Un autre Néerlandais, le commentateur Olav Mol, avoue ne pas encore avoir été impressionné par Mick Schumacher, même s’il avoue que le principal intéressé possède un certain talent : "Je dois encore avoir un moment où je me dis ’wow’. Je vois un jeune homme qui a encore du chemin à faire."
"Ferrari ne l’aurait pas choisi juste pour son nom, même si ça aide indubitablement. Le nom seul ne fait pas tout. Mais jusqu’ici, je l’ai trouvé dans la moyenne dans les catégories inférieures. C’est à lui de me donner tort, mais il a du temps."