Le nom Schumacher revient en F1 à travers Mick Schumacher cette année, dans l’équipe Haas. C’est une source de prestige et de fierté bien sûr pour le champion de F2. Mais forcément, cela va attirer l’attention des médias… N’est-ce pas trop de pression mise sur les épaules d’un rookie ?
A l’occasion de la présentation de la livrée Haas pour 2021, Mick Schumacher a assumé son nom, sans y voir une source de pression supplémentaire, au contraire.
« Je n’ai jamais dit que c’était de la pression, je ne pense pas que je le dirai un jour, je suis très heureux de porter ce nom de famille et très heureux de porter ce nom à nouveau en F1, de le ramener dans le sport. »
« Je suis très fier de ce nom, je suis heureux de l’avoir. C’est comme un boost pour moi et cela me motive chaque jour à travailler autant que je le peux et aussi dur que possible. »
Mick Schumacher compte notamment sur le soutien de son équipe pour affronter les défis de cette première année, ainsi que sur son expérience en formules juniors, essais libres et privés.
« Il y a certainement plusieurs facteurs différents [pour faire face à la pression], évidemment pour moi le plus important, et ce que j’ai déjà fait, est d’avoir un lien très fort avec l’équipe. »
« C’est ce que je vise et j’ai déjà ce lien fort, ce dont je suis très heureux. C’est l’une des forces, et il est vraiment important d’être aussi fort mentalement que possible dans chaque situation. En fait, il faut juste commencer la saison sur une bonne note et j’espère que nous pourrons mettre en pratique tout ce que j’ai appris au cours de ces dernières années et performer à un niveau élevé, celui dont nous avons besoin. »
Et comment Mick Schumacher voit-il son niveau général un petit mois avant le premier Grand Prix ?
« Je suppose qu’en général, nous devons dire que j’aime parler de mes forces et non des faiblesses - je pense que tout le monde aime faire ça ! Je pense qu’en général, ma technique de course est très bonne, la relation que j’ai avec l’équipe est très positive, et j’en suis très heureux, pour ensuite d’essayer de m’améliorer dans tous les aspects. C’est vraiment ce que je veux faire, et je vais travailler comme un fou pour cela, remuer mon cul - si je peux dire ! - et je donnerai tout ce que j’ai. »
Mick Schumacher a récemment moulé son baquet dans la Haas, mais avec le coronavirus comme il le raconte, rien ne fut simple !
« Évidemment, cela n’a pas été facile, car les voyages en Angleterre ont été très restreints, et il m’a été très difficile de faire ajuster mon baquet. »
« Nous avions un plan, puis les règles ont changé et j’ai dû me mettre en quarantaine. J’ai donc dû trouver un endroit où je pouvais renoncer à dix jours pour me donner la possibilité d’aller voir l’équipe pendant un jour et demi, ce qui n’est pas beaucoup pour sept jours de quarantaine. »
« Évidemment, le jour où j’ai moulé mon baquet a été une très longue journée. Nous avons commencé, je crois, à huit heures du matin, et nous avons fini à 22h30. Mais ça en valait la peine. »
« Ça fait du bien vu de l’extérieur, évidemment. Un baquet, c’est toujours très spécial, mais le ressenti peut être très bon quand on est à l’arrêt et au moment où on pilote, on voit que c’est de la m…. »
« Donc c’est quelque chose qu’il faudra juste trouver et affiner en piste. Et après ça, on fera des modifications. Il le faut, mais je suis sûr que j’ai un bon baquet. Et maintenant, il s’agit d’essayer et de le perfectionner. »