Antonio Ferrari, propriétaire de l’équipe EuroInternational en karting, a vu passer de nombreux pilotes qui ont accédé ensuite à la F1. Parmi ceux-ci, il se rappelle avoir été impressionné par Carlos Sainz. Sainz était d’ailleurs en compétition avec deux autres pilotes qui se sont fait un nom.
"Mon frère Alessandro, qui travaillait à l’époque comme commissaire international du championnat, m’a indiqué trois noms : Sainz, Daniil Kvyat et Nyck de Vries" se souvient Ferrari. "Je me suis penché sur ces trois. A l’époque, De Vries avait gagné tout ce qu’il y avait à gagner, mais il n’a pas eu le temps de me voir immédiatement."
"J’ai donc rayé son nom. Puis j’ai parlé à Sainz et à son père et j’ai été immédiatement impressionné. Le jeune Sainz parlait italien couramment. Il m’a remercié pour l’opportunité que je lui ai donnée et il a donc fait partie de la formation."
Il se souvient d’un Carlos Sainz toujours prêt à travailler : "Son éthique de travail était impressionnante. Pour préparer Sainz et Kvyat aux courses dans les catégories supérieures du karting, je leur envoyais une liste de dix questions chaque lundi avant un week-end de course."
"S’ils y répondaient correctement et à temps, je leur fournissais un train de pneus supplémentaire. Sainz répondait toujours à temps et correctement. Kvyat, en revanche, m’envoyait souvent un message le vendredi pour me dire qu’il devait encore répondre au questionnaire."
Ferrari est encore très ami avec Carlos Sainz senior : "C’est toujours un très bon ami à moi. Quand je l’ai rencontré pour la première fois, j’ai été impressionné. C’est une véritable légende dans le sport automobile."
"Je pense que cela a aussi beaucoup aidé au développement de son fils. Comme son père, il a consacré sa vie à ce sport. Je ne vois donc aucune raison pour qu’il échoue chez Ferrari."