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Le PDG d’Ineos assure qu’il n’avait ‘pas planifié’ le sponsoring de Mercedes F1

Il s’exprime sur la stratégie de son groupe en arrivant en F1

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Mercedes a débusqué un partenaire juteux en accueillant Ineos, l’entreprise britannique leader du secteur de la pétrochimie : l’accord rapportera 100 millions d’euros environ à l’équipe de F1 sur cinq ans, soit une manne annuelle de 20 millions par an.

Cette arrivée renforce évidemment la possibilité de voir Mercedes rester à moyen terme en F1, puisque désormais le groupe Daimler aura moins à financer son équipe d’usine.

En optant pour Jim Ratcliffe, le PDG et fondateur de l’entreprise (et troisième plus grande fortune de son pays), Mercedes a visiblement fait le choix de la sécurité. Car Jim Ratcliffe est devenu un investisseur reconnu dans le monde du sport : il possède, aujourd’hui, la meilleure équipe du cyclisme au monde ; il a également racheté l’OGC Nice en France ; et a enfin investi dans l’America’s Cup et le marathon.

« Nous sommes en train de devenir une marque importante dans le sport » a ainsi confirmé Jim Ratcliffe dans un entretien au Monde.

Pourquoi ce passionné et grand pratiquant de sport a-t-il décidé d’investir dans la F1 ? Qu’est-ce qui l’a séduit au moment de devenir un partenaire important de la meilleure équipe de F1 de la décennie ? Est-ce l’engagement d’Ineos dans les carburants plus particulièrement (l’entreprise produit aussi des plastiques, des solvants…) ?

« Ce n’était pas planifié » a juré Ratcliffe à ce sujet, avant de livrer une autre explication, honnête autant que « virile »…

« Il n’y a pas une réunion avec Andy [Currie] et John [Reece] (les deux autres directeurs d’Ineos) qui ne commence pas avec quelques plaisanteries sur le sport. Je ne veux pas être sexiste, mais on est un groupe de mecs, des créatures assez simples, des enfants des écoles du nord de l’Angleterre qui avons grandi en faisant du sport… »

Visiblement, Jim Ratcliffe aurait investi par pure passion… et aurait de quoi se le permettre.

« On dégage 5 à 6 milliards de livres (6 à 7 milliards d’euros) par an de bénéfices opérationnels, ou quelque chose du genre. C’est beaucoup. »

Il resterait « 100 à 150 millions de livres » au total à Ratcliffe, par an, pour investir dans le sport.

« Au total, ce n’est pas grand-chose » assure-t-il…« Qu’est-ce que vous voulez que je fasse ? Que j’achète Messi ? (…) La pire chose serait d’acheter un club de football et de commencer à faire des chèques. Ce serait de l’argent foutu en l’air. »

Mais il pourrait y avoir une autre explication à cet investissement marketing : redorer l’image d’Ineos, qui en tant qu’entreprise pétrochimique, n’a bien sûr pas l’image d’un champion du climat…

« C’est juste faux » jure le PDG de la firme, qui concède un argument marketing.

« Dans la pétrochimie, nous n’avons pas de relations directes avec les consommateurs, mais sur ce projet, nous avons besoin que notre marque soit connue. »

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