Opposée à l’idée d’apparaître dans la série Netflix Drive to Survive, tournée lors de la saison 2018 de Formule 1, Ferrari sera présente lors de la seconde saison du documentaire, qui arrivera sur la plateforme américaine en début d’année prochaine.
Louis Camilleri, le PDG de Ferrari, admet finalement que Liberty Media a très bien fait de produire un tel divertissement, permettant à de nombreux non-initiés de s’intéresser à la Formule 1.
"Liberty Media est une entreprise américaine, ils veulent de la coopération et ils ont fait du bon travail" explique Camilleri. "Ils ont appris rapidement et ils ont pris de bonnes décisions."
"Un exemple est Netflix. Beaucoup de personnes n’avaient aucun intérêt en F1 mais grâce à Drive to Survive, ils ont été attirés à l’idée d’en apprendre davantage sur notre sport. C’est une excellente idée."
Selon lui, ça permet aussi de replacer un intérêt envers les individus qui composent le paysage de la F1 : "Je ne suis pas sûr qu’ils aient tiré beaucoup d’argent de cela, mais d’un point de vue de l’image et d’un point de vue humain, c’était important. Il y a 30 ans, l’humain était l’élément le plus important en F1, mais c’est moins le cas ces dernières années."
"Avec les plafonds budgétaires et les nouveaux règlements techniques, j’espère que l’aspect humain reviendra sur le devant. Les générations les plus jeunes veulent de l’authenticité et des connexions humaines."