Ferrari vit l’une de ses pires saisons depuis plusieurs décennies mais son président, Louis Camilleri, a identifié les failles de son équipe et a bon espoir qu’elle parvienne à retrouver de la performance rapidement, en capitalisant sur le changement de règlement à venir.
"Cela n’arrivera pas en un clin d’œil, mais j’espère et je m’attends à des progrès en 2021, qui devraient être la fondation pour une nouvelle ère quand nous aurons un règlement technique totalement nouveau en 2022" explique Camilleri.
Impressionné par "un avantage impressionnant" de Mercedes, "qui a réussi à maintenir son avance", le PDG de Ferrari admet les lacunes de son équipe : "Ce qui nous manque par rapport à eux, c’est de la stabilité."
Il dément les rumeurs qui voudraient qu’Aldo Costa, qui a quitté Ferrari en 2011 pour faire les beaux jours de Mercedes, revienne au sein de la Scuderia. Il pense que Ferrari doit travailler par elle-même et se reconstruire sans s’inspirer forcément de la concurrence.
"Une copie n’est jamais aussi bonne que l’originale. Je ne veux pas réduire les accomplissements d’Aldo, mais ce serait un peu trop simple de penser qu’une personne change tout sur une voiture aussi complexe qu’une F1."
"Ce dont nous avons besoin, c’est du courage, de la détermination et de la créativité, et nous avons entièrement confiance en les gens que nous avons aujourd’hui dans l’équipe."
Ferrari vit sa dernière année de collaboration avec Sebastian Vettel, et l’Allemand est très en retrait depuis le début de la saison, mais Camilleri ne remet pas en cause la motivation de l’Allemand : "Je ne vois aucun problème avec la motivation de Seb, mais il a perdu confiance en la voiture."
"C’est pour cela qu’il n’en tire pas autant que Charles. Mais je pense que Vettel est un professionnel incroyable et j’espère que ça sera prouvé rapidement. Il fera toujours partie de la famille Ferrari."