Stefano Domenicali, le PDG de la F1, laisse toujours entendre qu’à titre personnel, il n’est pas favorable à la poussée actuelle pour ajouter jusqu’à deux nouvelles équipes à la grille à partir de 2025.
En revanche, le président de la FIA, Mohammed Ben Sulayem, fait pression pour que la grille soit élargie, en particulier pour accueillir l’offre soutenue par Cadillac de Michael Andretti.
"Nous attendrons que l’évaluation des équipes soit terminée et ensuite nous verrons, mais je l’ai déjà dit et je le dis maintenant - comment pourrions-nous refuser General Motors ? Je ne comprends pas la négativité. J’ai entendu dire que Liberty Media aimerait également une 11e équipe - cela a été dit par le PDG Greg Maffei."
Cependant, la Formule 1 est dirigée au nom de Liberty Media par Domenicali - et il ne semble pas du tout désireux de faire de la place dans la voie des stands pour des équipes supplémentaires.
"Il y a un processus qui doit être respecté et je ne veux rien ajouter à ce qui a déjà été dit," répond l’Italien.
"Mais pour ma part, je ne pense pas que l’ajout d’une ou deux équipes soit un facteur qui génère de l’intérêt, car l’intérêt est toujours énorme, et il est important de se concentrer sur les choses que nous pensons être essentielles à la durabilité du sport."
Il semble se ranger fermement du côté de la majorité des équipes existantes qui craignent une dilution de leur valeur durement gagnée en ouvrant la porte à de nouveaux rivaux.
"Auparavant, il y avait trop de hauts et de bas dans le sport, quand les équipes allaient et venaient, étaient reconstruites ou cessaient d’exister."
"Maintenant qu’il y a de l’intérêt, nous voyons parfaitement la valeur des équipes actuelles. Nous devons prendre en compte beaucoup de choses au cours de ce processus et nous voulons le faire correctement, et la décision sera prise avec la FIA à la fin."