En début de semaine, Christian Horner expliquait pourquoi les top teams avaient refusé de trop nombreuses courses Sprint en F1 cette année. Le directeur de Red Bull est revenu sur le sujet de l’inflation, qui a selon lui rendu caduc le plafond budgétaire instauré en Formule 1 depuis l’année dernière.
"Ce dont vous devez vous souvenir, c’est que lorsque le plafond budgétaire a été abaissé au milieu de la pandémie en 2020, personne n’aurait pu prévoir les circonstances que nous avons dans le monde aujourd’hui" explique Horner, en référence à la guerre en Ukraine.
"Ce que nous voyons se passer dans le monde ne va que faire monter les prix. L’inflation semble pouvoir atteindre des niveaux record. Nous constatons déjà cet impact sur des choses comme le fret aérien juste pour cet événement."
"Je pense que c’est un problème très important que nous devons examiner et résoudre, car cela a un impact direct sur les emplois et les moyens de subsistance des gens."
Horner en appelle à la FIA et à la Formule 1 pour se pencher de nouveau sur le plafond budgétaire. Ce dernier s’est réduit de cinq millions de dollars cette année et doit subir la même réduction l’an prochain.
"Il est du devoir du régulateur d’examiner cette question avec un certain degré d’urgence pour s’assurer que l’allègement est mis en place pour tenir compte de ce qui se passe dans le monde avec les augmentations du coût de la vie que nous allons tous voir."
Horner n’est pas le seul à s’en plaindre, puisque le directeur de McLaren, Andreas Seidl, est du même avis : "Il est toujours important d’appliquer le bon sens, notamment avec ces défis supplémentaires qui se sont présentés au cours des dernières semaines et des derniers mois en termes d’inflation."
"Je pense qu’il est important d’avoir simplement une discussion à ce sujet. Nous sommes absolument prêts pour cela, et ouverts aussi aux solutions ou aux ajustements potentiels, tant que tout se passe dans des limites raisonnables."